Aéroport international Blaise Diagne – Des recasés en première classe: Dans chaque maison, il y a quatre chambres et…

Au départ, ils étaient contre toute forme de déménagement. Ils, ce sont les impactés de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) qui ont par la suite accepté d’être recasés. Aujourd’hui, ils affichent le sourire des grands jours. Et pour cause, ils sont dans de très bonnes conditions surtout liées au logement décent que l’Etat du Sénégal a mis à leur disposition. C’est dire que cela n’a rien à voir avec les huttes dans lesquelles ils ont vécu pendant plusieurs décennies.

C’est dire qu’il n’y a rien qui peut les pousser à se compliquer la tâche en avançant quelques arguments en termes de non prise en compte. Bien traités, ils ont eu droit à un toit décent, habitable et dans la plus grande sécurité.

Cependant, force est de constater que ce n’est pas toute la population qui a accepté de se faire déplacer. En effet, lors de notre visite sur les lieux, quelques habitants de ces villages environnants organisaient une table-ronde autour des différentes problématiques relatives à leurs conditions de vie et directement liées à la construction d’un tel aéroport sur leurs «terres». A ce propos, certains pères de famille continuent de réclamer des rentes équivalents à «famille un toit» en rapport à leur situation de polygame.

Malgré tout, certains membres du personnel de l’AIBD informent qu’ils ont construit pas moins de 342 maisons d’une valeur estimée à plusieurs millions. «Dans chaque maison, il y a quatre chambres. Ce qui veut dire un habitat pour chaque père de famille.» Poursuivant, ils laissent entendre que les habitants à qui ont été recasé, vont recevoir chaque mois leurs indemnités de logements pendant cinq ans. De plus, ils ont créé une école et une grande mosquée. «L’AIBD a pris en charge les fournitures de ces jeunes jeûnes élèves qui sont dans cette école. On a même créé un enclos pour les bergers», font-ils savoir.

Il est également indiqué que 8000 hectares de terres situés aux alentours du site, bénéficient d’un titre foncier que l’ex président de la république du Sénégal a déclaré au nom de l’AIBD. En tout cas, une chose est sure: Les impactés de l’AIBD voyagent en première classe pour avoir quitté des huttes et habiter aujourd’hui dans des villas modernes, en toute sécurité.

actunet.net

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