Le promoteur Luc Nicolai se veut positif. Il est en pleine réflexion pour voir comment convertir un obstacle en opportunité pour innover, explorer d’autres pistes. Face à l’indisponibilité du stade Demba Diop, fermé depuis le drame de la dernière finale de la coupe de la ligue de football, qui a fait 8 morts et plus d’une centaine de blessés, il n’écarte pas d’organiser le combat Balla Gaye 2-Gris Bordeaux, prévu le 1 janvier prochain, à Iba Mar Diop. Comment rentabiliser une telle affiche dans un stade d’à peine 5000 places ?
Dans un entretien avec L’Observateur, Luc Nicolai indique qu’il mise sur deux leviers : la mise en service de sa plateforme (en projet) permettant de suivre le combat en contrepartie du paiement d’un forfait et l’aménagement des quelques milliers de places d’Iba Mar Diop pour les VIP. «On peut aménager le stadium avec une belle décoration et vendre le billet à 30 mille francs Cfa par exemple. Je suis en train de faire une étude technique pour voir la faisabilité, confie Luc Nicolai. On peut employer une centaine de personnes pour faire du Vip.
On peut rendre le stade plus convivial. On peut servir du thé, du café, des amuse-bouches, etc. On peut mettre des toilettes mobiles. J’aimerais bien essayer de nouvelles choses.» Quid de l’avis du Cng ? Le promoteur, qui entend régulariser le combat la semaine prochaine au niveau de l’instance dirigeante de la lutte, ne se fait pas de souci. Il dit : «Je ne peux pas trop m’avancer parce que je ne maîtrise pas les nouveaux textes du Cng. Quoi qu’on dise, le Cng a une bonne écoute. Je pense qu’avec des projets comme ça, je n’aurai aucun problème avec le Cng du moment qu’il n’y a rien qui brave les règles du Cng, le cahier des charges… On est en phase.»