Justement, sur les nombreux départs que traverse son parti, Dr Diouf pense que chacun a ses « motivations propres, avouées ou cachées ». «Certains sont partis à la suite de divergences de fond. D’autres ont eu des frustrations conjoncturelles, qui ont eu raison de leur militantisme. Je considère que la plupart des départs ne relève pas de problèmes structurels», relève-t-il.
Aussi, M. Diouf dit-il espérer un retour massif avant les prochaines échéances, de tous les militants qui ont déserté la barque. Car, souligne : « Notre projet est viable et patriotique. Celui qui l’incarne, Idrissa Seck a l’ambition intacte et s’est bonifié (…) Il faut qu’ils comprennent que ce projet qu’ils contribué à bâtir, est arrivé à maturité. Et nul n’est plus légitime qu’eux pour l’opérationnaliser dès 2019».
Dans ce même ordre d’idées, M. Diouf plaide pour la tenue d’un Congrès extraordinaire. Une façon à ses yeux, de faire baisser la température. « J’en appelle à la tenue d’un congrès extraordinaire, bien avant le congrès ordinaire d’investiture du candidat. Le parti doit s’auto-évaluer et amorcer une mue, dans les délais les meilleurs.
Les militants doivent se parler, les stratégies doivent être amorcées, le président doit aller à la rencontre des adhérents de son parti. Le parti doit vivre et assumer son destin. Et puisque nous ne pourrons nous permettre d’être arbitraires dans la sélection, toutes les forces devront être présentes. Ce sera le sens de notre Congrès extraordinaire. Et le plus tôt sera le mieux », lance-t-il.