Reporté pour une première fois suite au drame au stade Demba Diop le 15 juillet dernier, le combat Modou Lô-Lac 2 a encore été renvoyé à une date ultérieure. Un report qui n’est pas du tout du goût de l’écurie Walo de Lac 2. De son côté, Rock Energie patiente encore.
A quand la tenue du combat Modou Lô-Lac 2 ? Difficile de donner une réponse exacte à cette question, parce qu’on avance de report en report chez les organisateurs. En effet, reporté pour une première fois à cause du drame survenu au stade Demba Diop le 15 juillet dernier, le combat Modou Lô-Lac 2 a encore été renvoyé, ce week-end, à une date ultérieure.
Parce que le stade Demba Diop qui est choisi par le promoteur Pape Abdou Fall pour abriter ce choc, reste toujours indisponible. L’annonce a été faite, avant-hier, samedi, par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
«J’étais venu apprécier l’état du stade Demba Diop suite aux nombreuses recommandations de la Protection civile. Il est clair qu’on ne peut rien organiser ici, vu l’état de l’infrastructure et les travaux à faire. De ce fait, le combat du 29 octobre ne se tiendra pas à Demba Diop. Il y a des mesures à prendre pour que de telles situations ne se reproduisent plus», a soutenu le ministre Aly Ngouille Ndiaye.
«Nous devons tout faire pour assurer la sécurité des personnes qui sont à l’intérieur et à l’extérieur des stades. Ce qui s’est passé à Demba Diop doit nous pousser à regarder l’état de toutes nos infrastructures. Il faut un diagnostic global pour aller vite et bien dans les décisions à prendre pour que l’infrastructure réponde aux normes lors de sa réouverture», a ajouté le ministre de l’Intérieur.
Une nouvelle très mal accueillie du côté de l’écurie Walo. Mentor de Lac 2, Lac de Guiers 1 exprime sa colère. «Ce qui est sûr, c’est que maintenant le combat n’aura plus lieu ce 29 octobre. Aujourd’hui, le promoteur est en train de perdre des millions. Il faut oser le dire, on pouvait trouver d’autres alternatives au lieu de reporter le combat. Si aujourd’hui, c’était le Sénégal qui devait jouer contre une autre nation, quelle que soit la situation, ils auraient tout fait pour régler le problème et faire jouer l’équipe à date échue. Pourquoi ne pas le faire pour la lutte ?», se désole l’ancien chef de file de l’écurie Walo, qui soupçonne un deal.
Du côté de Rock Energie, la nouvelle a été accueillie avec beaucoup de philosophie. «L’homme propose, Dieu dispose. Certes, ce n’est pas facile pour le promoteur. Pour les lutteurs, non plus», soutient Khadim Gadiaga, un des responsables de cette écurie. Seulement, s’empresse-t-il d’ajouter, «ils devaient prendre toutes les dispositions nécessaires avant de fixer une date. Vraiment il faut arrêter l’amateurisme qui sévit dans la lutte», fulmine Gadiaga. «On a l’habitude de vivre ces situations. Cela ne peut pas intimider notre lutteur. Nous allons poursuivre nos entrainements et essayer de gérer l’état de forme de notre protégé parce que, quelle que soit la situation, le combat aura lieu», indique-t-il.
(Avec Walf quotidien)
