La loi du 22 avril 1974, portant statut de la zone franche industrielle de Dakar, est arrivée à échéance depuis le 31 décembre 2016. Une situation qui va engendrer la disparition d’avantages de sept entreprises qui y sont domiciliées. Ces derniers perdront des avantages comme l’exonération de la Tva, ainsi que d’autres droits de douane. Selon le journal En Quête, lu par Actunet, ces charges « trop lourdes » menacent ces usines et leur 16 mille emplois directs ou indirects.
Les entreprises concernées ont proposé au ministre de l’Economie et des Finances la prolongation, jusqu’en 2021, des avantages liées à cette loi sur la zone franche industrielle. Mais aucune réaction de l’autorité n’est notée. Préoccupés par leur situation, les travailleurs de ces boites sont donc sortis dans la rue, hier vendredi 13 octobre, pour alerter l’opinion.
Ces unité industrielles exportent plus de 80 % de leur production et contribuent, avec plus de 100 milliards Cfa, sur l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal. Face à la presse, le coordonnateur des délégués de la zone franche industrielle de Dakar indique : « La Douane nous a notifié que, sur tous les produits que nous achetons de l’extérieur, il sera prélevé une taxe de 18 % et puis, ensuite, payer à la Douane (…) C’est grave, présentement, nous avons 40 containers bloqués au niveau du Port », déplore-t-il. Et d’avertir que la prochaine étape de leur démarche sera d’entamer une grève de la faim.