Un énorme scandale risque encore d’entacher des personnalités . Selon le journal Dakar Times, qui file l’info, des hommes d’affaires espagnols avaient proposé la rondelette de somme de 200 millions de FCFA au maire de Dakar pour avoir des autorisations de construire sur la corniche. Cela, bien avant ses démêlés judiciaires.
Selon certaines indiscrétions, les Espagnols, conscients d’avoir été roulés dans la farine, ont commencé à déballer. La source affirme que le député-maire de Dakar approché et qui avait refusé les 200 millions de la société immobilière espagnole aurait proposé à un nommé Serigne Moustapha Sy pour disposer d’une autorisation de construire sur la corniche. Jusqu’au jour de son emprisonnement, cette entreprise n’avait pu que clôturer le terrain. Sept mois après son incarcération, le chantier est bien parti et les fondations sont debout dans le site.
Qui a finalement encaissé les 200 millions de FCFA?
Depuis l’incarcération de Khalifa Sall, les travaux ne cessent d’avancer. Pourtant, selon les documents parcourus par nos confrères, le maire de Dakar n’a donné aucune suite à cette « tentative de corruption ». Toujours dans la même dynamique, Dakar Times note que l’un des responsables de la société espagnole a versé plus de 200 millions de FCFA à cause des intermédiaires de la dernière minute.
Car, tout le monde voulait avoir sa part. pire, ces 200 millions de francs n’étaient pas une énième tentative qui pourrait permettre d’accuser non seulement le maire de Dakar mais aussi de mêler son principal souteneur depuis sa première élection en tant que maire, en 2009 à une affaire de corruption orchestrée par le régime, souligne le journal de Derklé.
Car, si le piège avait fonctionné ou, en termes clairs si Serigne Moustapha Sy n’avait pas été prudent comme une bonne partie de « nos leaders » de toute part, les Sénégalais n’auraient jamais entendu parler du recours ultime que constitue le contenu sur la caisse d’avance. En tout cas, informe le journal, les Espagnols ont débuté les travaux suite à de fortes garanties. Ils n’hésiteraient pas à « rendre publique » la liste des bénéficiaires si les services de l’Etat s’aventuraient à « arrêter » les travaux.