Ce samedi 7 octobre à Varsovie, a eu lieu une compétition un peu spéciale, invitant « à changer l’image des femmes en fauteuil roulant » : l’élection de Miss Monde en fauteuil. C’est une Biélorusse qui a remporté le concours, mais toutes se sentent gagnantes.
« Nous sommes toutes gagnantes : nous nous sommes fait de nouveaux amis, nous avons vécu de nouvelles expériences, connues toute cette ambiance ensemble », a confié Chilienne Maria Diaz, 28 ans. Cette femme a participé au concours Miss Monde en fauteuil roulant, la première élection de beauté pour femmes handicapées. Le concours s’est déroulé ce samedi 7 octobre à Varsovie, à l’initiative de la fondation polonaise Jedyna Taka. « Changer l’image des femmes en fauteuil roulant, pour qu’elles ne soient pas définies à travers cet attribut, mais aussi d’insister sur le fait que, dans certaines parties du monde, le fauteuil roulant reste un luxe », ce sont les mots et les convictions de la cofondatrice et coprésidente du jury, Katarzyna Wojtaszek-Ginalska.
« Nous sommes toutes gagnantes : nous nous sommes fait de nouveaux amis, nous avons vécu de nouvelles expériences, connues toute cette ambiance ensemble », a confié Chilienne Maria Diaz, 28 ans. Cette femme a participé au concours Miss Monde en fauteuil roulant, la première élection de beauté pour femmes handicapées. Le concours s’est déroulé ce samedi 7 octobre à Varsovie, à l’initiative de la fondation polonaise Jedyna Taka. « Changer l’image des femmes en fauteuil roulant, pour qu’elles ne soient pas définies à travers cet attribut, mais aussi d’insister sur le fait que, dans certaines parties du monde, le fauteuil roulant reste un luxe », ce sont les mots et les convictions de la cofondatrice et coprésidente du jury, Katarzyna Wojtaszek-Ginalska.
« C’est un manifeste commun des femmes handicapées, pour dire qu’on n’a jamais demandé à être handicapées et […] qu’on veut être considérées comme des personnes tout à fait ordinaires », renchérit la femme de 36 ans, en fauteuil roulant également. La gagnante du concours s’appelle Alexandra Chichikova. Elle vient de Biélorussie, elle a 23 ans et est étudiante en psychologie et en pédagogie sociale. « Luttez contre vos angoisses et vos peurs », a-t-elle déclaré lors de la soirée de gala. Les premières et deuxièmes dauphines sont la Sud-Africaine Lebohang Monyatsi et la Polonaise Adrianna Zawadzińska. Et devinez qui a remporté le titre Miss sourire ? La Française Nadjet Meskine, mannequin et joueuse de tennis en fauteuil.
Critères de notation : le physique et surtout la mentalité
Lors de la soirée de gala, les 24 miss ont concouru devant un millier de spectateurs, défilant avec trois tenues : costume national, tenue de cocktail et tenue de soirée, dans des chorégraphies très élaborées. Elles ont été jugées certes, sur leur physique, mais surtout sur leurs expériences, leurs engagements personnels et leurs discours. Elles ont été présélectionnées initialement sur concours ou choisies par des ONG contactées par la fondation polonaise, qui veut rappeler que le fauteuil roulant est un luxe auquel tous les pays n’ont pas accès.