Voilà presque 116 ans que le prix Nobel de paix est décerné annuellement aux personnalités qui ont le plus contribué au culte ou à la promotion de la paix dans le monde.
Après une année marquée par des violences, des attentats, des tensions, une continuité de la crise migratoire poussant à des réflexes nombrilistes, la Diplomatie, la Société Civile, et les Religieux ont joué leur rôle pour un retour à la paix, à la stabilité. Et un homme, partout où le devoir de réagir était attendu, se faisait entendre avec son discours fédérateur : le Pape François.
Mais voilà que cette année encore au moment où toutes les caméras du monde étaient orientées vers le Vatican, le prix a été décerné à la Coalition internationale pour l’abolition des armes nucléaires.
Pour Boubacar Sèye, président de l’Organisation internationale de défense, d’orientation et d’ intégration de migrants Horizon Sans Frontières, il ne pourrait y avoir meilleur choix que celui porté sur le Pape François , grand défenseur des migrants, vivificateur du dialogue interreligieux et régulateur social.
Ce choix se justifierait pour plusieurs raisons comme ces quelques exemples suivants:
Le Pape François a été et demeure le plus grand défenseur de la cause des migrants et réfugiés en prenant position pour les plus faibles et vulnérables durant cette crise migratoire et humanitaire qui a secoué toute l’Europe.
Il n’a cessé de réclamer des «visas temporaires» et l’ouverture de l’Europe aux autres cultures quand il parlait de la «rencontre des cultures»
Il est et a toujours été au rendez pour apaiser les tensions et crises géopolitiques de notre planète notamment, le débat sur les changements climatiques, en passant par la crise entre le Cuba et les Etats unis sans oublier récemment son plaidoyer en faveur de cette minorité ethnique et religieuse ( «Rohingyas ») persécutée à Arakan , une province située dans le sud-ouest de la Birmanie.
Et quand des actes de barbarie comme ces fréquents attentats sanglants qui frappent le monde poussent à stigmatiser l’islam, il revisite les messages de DIEU et défend les valeurs de cette religion qu’une minorité essaie de salir comme s’il était parmi les guides religieux de cette confession fondée sur la paix et la foi en DIEU.
Non ! Ignorer ou ne pas magnifier ses actes fédérateurs, c’est « ne pas rendre à César, ce qui est à César ! ». Et des hommes comme lui, un monde de pacifique, stable et fédéré en a besoin.
Aux organisateurs de ce Prix Nobel, HSF demande de revoir leur copie et leurs critères de choix. Car il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir, vu leur noble vision !