Décidément, il y en a que le ridicule ne tue pas. Abdou Latif Coulibaly non content de se gaver de l’argent du contribuable sénégalais pour ne rein faire si ce n’est d’inventer un « bilan à mi-parcours » du régime dans lequel il se sert, a encore tenu à plaire à celui qui l’a appelé aux affaires : devant les caméras de la télévision nationale, il s’est écrié : « Quand je regarde le président (Macky), je pense à Mandela ». C’est triste qu’il soit descendu aussi bas. Abdou Latif oublie que Nelson Mandela passait le clair de son temps en Afrique du Sud, pour faire face aux problèmes du pays et soulager les populations. Une présidence entre deux avions n’était pas son style. Mandela semait la bonne humeur. Il était toujours décontracté. Macky est-il dans cette peau de gagneur ? Mandela n’a jamais était accusé d’avoir installé avec son épouse une dynastie à la tête de son pays. Il a fait des années
en prison, pour ses fortes convictions. En dépit de tout, élu président, il prônera et appliquera « Vérité et réconciliation ». Latif oublie que si son Macky est obnubilé par un second mandat, Mandela s’est contenté d’un seul, durant lequel il a appliqué une « gouvernance sobre et vertueuse » irréfutable. Il ne sera pas étonnante que Latif nous dise demain que Macky dépasse Mahatma Gandhi et qu’il est un descendant de tous les prophètes. Latif montre son vrai visage de laudateur. Même les griots lors des cérémonies n’en font pas autant que lui. Il croit que le travail d’un secrétaire général de la présidence c’est de faire l’apologie du « prince ». Latif tient à rester auprès de Macky, mais commence à le desservir. Politiquement, il ne lui est d’aucune utilité.
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