De la Soadip aux concessionnaires en passant par la Sias sans oublier Ama Sénégal, la gestion des ordures ménagères dans la capitale aura englouti des centaines de milliards de F Cfa. Pourtant, les effets escomptés – faire de Dakar une capitale propre où il fait bon vivre – n’ont jamais été escomptés. En attestent les graves manquements notés dans e ramassage des ordures durant et après la tabaski.
En effet, partout dans la capitale, des tas d’ordures jonchent les différentes artères telles que la Vdn, les eux voies de Liberté VI, les Parcelles Assainies etc. Pis, au niveau des points de vente de moutons comme le rond-point Liberté VI où le long du Canal de Fass, le décor est surréaliste. Des déchets de toutes sortes constituent le principal décor. Une situation d’insalubrité à laquelle les Dakarois sont habitués, surtout les lendemains de fête, et qui ne justifie guère. D’autant que l’Etat veille à ce que les milliards destinés aux ordures soient versés à l’Entente Cadak-Car en charge de la supervision de la collecte et du transport vers la décharge de Mbeubeus.
Combien ? Présidant, le 14 septembre 2014, l’ouverture d’une concertation nationale avec les exécutifs locaux dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme sur l’Acte 3 de la Décentralisation, le Président Macky Sall s’était empressé d’avancer : «Il faut le rappeler, c’est l’Etat qui donne 12 milliards de F Cfa chaque année pour aider au nettoiement de Dakar, Pikine Guédiawaye et Rufisque». De l’argent que l’Etat jette par la fenêtre d’autant plus que Dakar est toujours sale. Que faire alors ? L’Etat doit user de son pouvoir régalien en fixant à l’Entente Cadak-Car un contrat d’objectif mais aussi et surtout en auditer cette structure.
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