Braquage de Kim Kardashian : Le suspect libéré raconte son calvaire

L’un des suspects du braquage de Kim Kardashian qui a eu lieu en octobre 2016 a été relâché après avoir passé 8 mois en prison. Cependant, il reste en liberté surveillée.

Son nom ? François Dela­porte. En 2016, il fait partie des suspects du braquage de Kim Kardashian survenu dans la nuit du 2 au 3 octobre. Au mois de janvier 2017, tout s’accélère : Interpellation, mise en examen, placement en détention. Le cauchemar dura 8 mois… Il s’est confié à Paris Match. « Kim Karda­shian, je ne connais­sais que son nom. J’avais suivi l’ac­tua­lité du braquage, ça a fait les gros titres. Quelle ne fut pas ma surprise quand on est venu me cher­cher et quand un homme que je connais a reconnu les faits. » Ce commercial de 54 ans est un proche d’Aomar Aït Khedache, dit « le Vieux », un des prin­ci­paux suspects dans cette affaire cependant, il a toujours clamé son inno­cence. « Je l’ai vu avant et après le braquage, sans être au courant de rien. Lui-même l’a dit. Il a écrit pour que je sorte, il a dit que je n’avais rien à faire là-dedans », poursuit-il. Les images des camé­ras de surveillance lui ont nuit puisque les enquêteurs ont comparé son physique à celui d’un homme sur l’image qui ne lui ressemble pas. « Cet homme doit faire 30 kilos de plus que moi, assure-t-il. Il a des cheveux noirs, moi gris. La police dit qu’il boîte de la jambe gauche et que moi aussi. La juge a refusé l’ex­per­tise médi­cale sur ma jambe. Or je n’ai jamais boité. »

La nuit du braquage, il a passé la soirée chez des amis. « C’était une soirée foot chez son ancien employeur, un match Lyon – St-Etienne. J’ai demandé à faire véri­fier son alibi pendant la garde à vue, la juge d’ins­truc­tion a refusé. Un comportement que n’a guère apprécié son avocat :  » Je me suis même plaint du compor­te­ment de la juge au président du TGI (tribu­nal de grande instance) de Paris ». Fina­le­ment, la juge a fini par prendre en considération : « J’ai déve­loppé les inco­hé­rences du dossier, j’ai mis la justice face à ses respon­sa­bi­li­tés. Ça a payé la quatrième fois. La juge l’a remis en liberté. »

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