Baccalauréat 2017 : les faibles résultats liés aux réformes entamées par l’IA

 Les faibles résultats du baccalauréat 2017 dans l’académie de Thiès s’expliquent par les réformes que celle-ci a entamées pour l’atteinte des objectifs fixés par les pouvoirs publics, a déclaré mercredi son secrétaire général, Mamadou Diop, déplorant les perturbations notées dans l’organisation des examens.

« Pour le baccalauréat général, nous sommes à un taux de 34,50%. Il y a une baisse puisqu’en 2016, on était à 40,50% », a-t-il dit au cours d’un point de presse.

Concernant le baccalauréat technique, a-t-il déclaré, l’académie de Thiès a enregistré « un taux de réussite de 46, 84% avec une progression d’un point sur le taux de 2016, qui était de 45,62% ». « A ce niveau, on voudrait maintenir le cap », a-t-il souligné.

Selon lui, l’inspection d’académie a entamé des réformes pour « aller au-delà de ces résultats et atteindre un taux de 50%, voire de 75% ». « Cette année, avec la prise de service de l’inspecteur d’académie, on a essayé de réorganiser certaines choses. On a systématisé la mise en œuvre des progressions harmonisées et des évaluations standardisées, on a même fait des examens blancs », a fait remarquer le SG de l’IA de Thiès.

A en croire Mamadou Diop, ces changements ne peuvent pas se traduire par de bons résultats dès les premières années de leur mise en œuvre. « Ce que nous avons investi dans cette réorganisation devra peut-être donner ses premiers fruits dans deux ou trois ans. C’est pourquoi nous disons qu’à 34, 50%, nous allons nous donner comme objectif de progresser et on espère aller au-delà de ce taux », a-t-il précisé.

Il a signalé que les perturbations notées dans l’organisation du baccalauréat 2017 ont également eu un impact sur les résultats. « Passer un baccalauréat tranquille sans trop de problème aurait pu donner plus de sérénité, de lucidité aux candidats. Certainement des candidats ont échoué, parce qu’ils ont dû être perturbés, parce qu’à un certain moment, en plein examen, il y en a qui croyaient que le bac allait être annulé », a-t-il expliqué.

Mamadou Diop considère que cette situation « a affecté certains candidats », notant qu’en dépit de cela, « les meilleurs sont passés ».

Pour cette édition 2017 du baccalauréat, le lycée de Diass s’est distingué avec un taux de réussite de 72%, suivi de celui de Pékesse qui a eu 68,92%. Le meilleur élève au baccalauréat, qui est une fille, vient du lycée de Mboro. Elle a eu un prix au concours général et une bourse d’études à l’étranger.

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