Le Bayern Munich, c’est l’anti-PSG

Habitué à jouer les premiers rôles en Allemagne comme sur la scène européenne, le Bayern Munich refuse pour autant de se renforcer à n’importe quel prix. En interne, la stratégie est limpide: interdiction de spéculer.

Mercredi soir, le Bayern Munich va rendre visite au Paris Saint-Germain dans le cadre de la 2e journée de Ligue des champions, et cette opposition aura sans doute au moins autant de saveur sur le rectangle vert qu’en coulisse. Car le traditionnel déjeuner rassemblant les des dirigeants des deux camps sera peut-être l’occasion pour Nasser Al-Khelaïfi de demander des comptes aux dirigeants bavarois. En effet, depuis que le club de la capitale a levé la clause libératoire de Neymar à hauteur de 222 millions d’euros pour l’arracher au FC Barcelone, les champions d’Allemagne se posent presque en leaders des mécontents, désireux de voir les Parisiens sanctionnés par l’UEFA au regard des règles du fair-play financier.

Car visiblement, au Bayern, on n’imagine pas une seconde participer à l’inflation qui secoue le monde du ballon rond depuis quelques années, et qui a sans doute pris une nouvelle dimension au cours des dernières semaines. Selon les informations de Kicker, les dirigeants bavarois ont ainsi refusé de se mêler à la course à la signature de plusieurs joueurs ciblés au cours des derniers mois. Ainsi, les très sollicités Leroy Sané, Sadio Mané, Gabriel Jesus ou Naby Keita n’ont pas eu, ou n’auront pas l’opportunité de rejoindre l’armada de Carlo Ancelotti si trop de prétendants tentent de les séduire. Car en pareille situation, les prix flambent, et les Munichois ne veulent pas participer à cela…

Une stratégie qui va à l’inverse de ce qui est régulièrement pratiqué en Premier League, ou par les « nouveaux riches » comme le PSG ou Manchester City, qui tentent de bousculer la hiérarchie européenne presque gravée dans le marbre via un budget presque illimité. De fait, on imagine que les Corentin Tolisso, Robert LewandowskiMats Hummels, Kingsley Coman, Renato Sanches ou Arturo Vidal, qui ont tous posé leurs valises du côté de l’Allianz Arena ces dernières années contre des indemnités de transfert assez conséquentes, ont tous rapidement affiché un réel souhait de signer au Bayern Munich, ou n’étaient pas forcément particulièrement courtisés par ailleurs.

sports.fr

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