Accusé par son ancien coéquipier en sélection Bernard Tchoutang d’avoir marabouté Joseph Désiré Job pour sa place au sein de l’équipe nationale à la CAN 2000, l’ancien capitaine des Lions indomptables a réagi. Alors qu’il prenait part à l‘émission Le Vestiaire sur SFR Sport, l’ex-footballeur camerounais Bernard Tchoutang a expliqué les raisons qui ont empêché Joseph-Désiré Job de prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations de 2000.
Des raisons qui serraient d’ordre ‘‘mystique’‘ si l’on s’en tient aux insinuations faites par le joueur.
C’est sous le regard intrigué et d‘étonnement de Frank Leboueuf, William Gallas et Emmanuel Petit que Bernard Tchoutang explique avec minutie le geste, selon lui, qui donnera la chance à Samuel Eto’o d‘être le ‘‘meilleur buteur de la compétition panafricaine’‘.
À en croire les propos de l’ex-international, lors d’une séance d’entraînement au Ghana avant la compétition (CAN 2000), Samuel Eto’o aurait réfusé de serrer les mains de ses autres coéquipiers, sauf celle de ‘‘sa victime’‘ à qui il aurait directement tendu la main, étant venu en retard comme ‘‘d’habitude’‘.
« Il (Eto’o) laisse une, deux, trois, quatre, cinq, six personnes, il ne salue pas. Il va, il salue Job. Il prend la main de Job comme ça.», explique Bernard Tchoutang. Problème, après cette poignée de main avec Eto’o, Joseph-Désiré Job, contracte une sévère diarrhée qui l’a empêché de jouer le lendemain, laissant sa place à Samuel Eto’o qui pris sa place pendant toute la compétition.
En réponse à ces allégations, le pensionnaire d’Antalyaspor, dans un message publié sur les réseaux sociaux, lui taille un costume sur-mesure.

« La Haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l’absence de toute intelligence. Bien qu’offusqué par de telles déclarations, je n’éprouve à ton égard que de la compassion, car, je réalise à cet instant, les dégâts que peuvent provoquer jalousie et aigreur », a écrit l’ancien capitaine des Lions Indomptables.
Avant de conclure : « Il est de notoriété publique que ma vraie magie, c’est le travail. Les fausses excuses elles, sont le propre des faibles. Sache mon cher Bernard que tant qu’il y aurait parmi nos représentants des personnes comme toi, prêtes à calomnier un frère pour épater la galerie, le respect que nous Africains, méritons et réclamons demeura une utopie ».
Source: negronews.fr/