Présentement, la cité religieuse de Touba vit une situation inédite avec une pénurie d’eau d’une acuité jamais vécue. Quatre forages sont tombés en panne de manière presque simultanée. Il s’agit notamment des installations de Darou Rahmane, Ndamatou, Darou Khoudoss et Dianatoul Mahwa.
Pour le forage de Dianatoul Mahwa, la panne date de longtemps, nous dit-on. Les populations vivent le calvaire et parcourent des kilomètres pour avoir de l’eau.
Nos sources sont claires. Une pompe coûte entre 17 et 20 millions de francs Cfa. Au moment où ces lignes sont écrites, des services de l’État et ceux de Maou Rahmati essaient de réparer les machines. Au cas où rien ne fonctionnerait convenablement, obligation sera d’acheter de nouvelles pompes. Dans tous les cas, la situation est pénible. La fête de la Tabaski fut, d’ailleurs, difficilement célébrée à cause d’une pénurie d’eau on ne peut plus profonde…
Dakaractu