Du nouveau dans l’affaire Lamine Diack. Le ministère public brésilien, appuyé par le parquet national financier de Paris, accuse le Comité olympique brésilien et ses complices d’avoir payé deux millions d’euros (655,7 millions de F CFA) à Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale des associations d’athlétisme (Iaaf), par l’intermédiaire de son fils Papa Diack.
La conviction des enquêteurs français et brésiliens est que le Comité olympique brésilien a corrompu des délégués africains pour remporter l’attribution des Jeux olympiques d’été de 2016.
Une perquisition a été effectuée au domicile du président du Comité olympique brésilien, Arthur Nuzman qui a par la suite été interrogé par la police fédérale. Un homme d’affaires brésilien qui aurait financé la corruption, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international et est recherché par Interpol, alors que l’une de ses associés a été arrêtée ce mardi à Rio.
La police brésilienne, selon le journal Enquête de ce mercredi 7 septembre, a affirmé que la préparation des jeux à Rio a permis aux autorités locales de perpétrer plusieurs actes de corruption : ‘’les Jo, assurent-elles, ont été utilisés comme une sorte de trampoline pour commettre des actes de corruption de dimension olympique. Les versements ont eu lieu peu avant le vote décisif au Comité olympique international au Danemark, en 2009.
Le parquet brésilien a affirmé que Lamine Diack jouissait à l’époque d’une telle influence auprès de ses pairs africains qu’il les aurait conduit à voter en faveur de la candidature de Rio. « Les délégués Africains ont l’habitude de voter en groupe », a souligné le procureur.