Avec les gardiens de but de l’équipe nationale du Sénégal et le Burkina, cela commence à sentir comme une malédiction. Après Samuel Monin, Khadim Ndiaye et Pape Seydou Ndiaye en ont fait les frais.
Appelé chez les Lions lors de la préparation de la CAN 2002, celui qui a surpris tout le monde en intégrant la Tanière en 2001 dit avoir beaucoup de regrets de n’avoir pas pu s’inscrire dans la durée , « c’est un rendez-vous manqué » peste-t-il. Sa piteuse prestation, en match amical face au Burkina Faso (2-4), l’aurait plombé à l’époque, alors qu’il évoluait en Ecosse.
Il explique cette prestation à domicile en lâchant que « son match n’était pas fameux et que ce n’était pas évident d’arriver comme ça dans un groupe déjà constitué ».
Même si Khadim Ndiaye a tiré son épingle du jeu, il n’a pas pu finir la rencontre , blessé à la tête et perdu beaucoup de sang.
Son remplaçant, Pape Seydou Ndiaye, joueur de Niary Tally a fait illusion jusqu’à la 87ème. Sur une faute inutile et bête de Saliou Ciss, Alain Traoré tire magistralement le coup franc qui le lobe dans un premier temps. Le ballon heurte le montant droit de ses camps avant d’être prolongé par…lui de la poitrine dans le but vide. Ce qui donne le point du nul au Burkina.
Si le niveau de la Ligue 1 n’a jamais inspiré les sélectionneurs, celui ci a donné une douche froide à Cissé qui a laissé Clément Diop sur le banc.