Les conditions fixées par une partie de l’opposition suite à l’appel au dialogue du président de la République n’est pas du goût du porte parole du gouvernement. Selon Seydou Gueye, pour dialoguer, il faut être deux et dialoguer suppose « une attitude, une éthique de la discussion qui suppose d’aller au dialogue sans chercher à n’entendre que l’écho de sa propre voix ».
« Il est établi que c’est une conviction forte chez le Président Macky Sall et on se saurait accepter que, ceux qui, par le passé, ont mis en péril notre système politique, fait reculer notre modèle démocratique, et ont même fait courir à notre pays un risque de dévolution dynastique du pouvoir nous donnent des leçons », a -t-il dit à Me Abdoulaye Wade et ses alliés.
Convaincu que le dialogue dépasse le champ politique et concerne toutes les forces vives de la nation, Seydou Gueye dira qu’il y a des questions qui doivent être à l’ordre du jour pour ce dialogue. « Autour d’une table, il faut régler la question de la modernisation des partis politiques, nous sommes devant une situation paradoxal, dans le même moment où nous voulons élargir le champs démocratique, nous nous retrouvons à organiser des élections avec 47 listes comment devra-t-on faire quand on sera 50 listes ou 70 candidats à une élection présidentielle », s’est-t-il demandé.
