Un juriste et analyste politique douche les ardeurs des partisans de Khalifa Sall

La nouvelle arme enclenchée, concernant l’utilisation de Me Wade pour bloquer les travaux de l’installation de la 13e législature, pour libérer Khalifa Sall, ne semble pas être la bonne. C’est du moins la conviction de du juriste et analyste politique, Ludovic Rosner. Selon lui, « l’intervention de l’ancien chef de l’Etat, Me Wade, ne peut en aucune façon influer sur la décision des autorités judiciaires.
« La loi dit bien que la première réunion de l’Assemblée nationale est présidée par le Doyen d’âge qui se trouve être Me Abdoulaye Wade. Mais, est-ce qu’il a un pouvoir sur l’affaire Khalifa Sall ? La loi dit que c’est lui qui préside la réunion jusqu’à ce qu’on élise un nouveau président de l’Assemblée nationale. Il préside également la séance d’élection des autres membres du bureau… », a-t-il rappelé.

Ce spécialiste du droit précise que « les faits qu’on reproche au maire de Dakar n’ont pas été commis quand il était député . Il n’avait pas d’immunité parlementaire. Si le problème est survenu pendant qu’il n’était pas député, ça ne regarde pas l’Assemblée nationale. Donc, qu’on ne parle pas d’immunité parlementaire pour Khalifa Sall. C’est une erreur », a attesté Ludovic Rosner.

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