Au moment où ces lignes sont écrites, le liveur est en train d’être cuisiné par les redoutables éléments de la Brigade des Affaires générales.
Selon des sources de « Dakaractu » proches du dossier, Assane Diouf est interpellé par les enquêteurs sur ses déclarations, en live, assimilées à des actes d’incitation et d’apologie du terrorisme. Le focus est ainsi mis sur deux points :
Primo, le liveur aurait, récemment, appelé à attaquer une célèbre prison pour faire libérer l’imam Alioune Ndao, détenu depuis 2015 pour liens supposés avec des groupes terroristes.
Ensuite, on lui reproche d’avoir, via une vidéo, lancé un appel au groupe islamiste Daesh pour liquider certaines personnalités publiques au Sénégal.
Sur ce registre toujours, les enquêtes chercheraient à établir des liaisons secrètes dangereuses entre Assane Diouf et certains lobbies tapis dans l’ombre. A cet égard, notre source est formelle : des têtes risquent de tomber, car Assane Diouf est tellement abattu. « En réalité, il ne s’attendait pas être expulsé des États-Unis aussi rapidement. On lui avait donné des garanties sur le fait que la procédure d’expulsion allait trainer en longueur », confie notre gorge profonde.
C’est dire que, contre toute attente, le focus n’est pas encore mis sur le délit d’offense au chef de l’Etat, relativement aux injures proférées contre la plus haute institution du pays par l’activiste.