On en sait un peu plus sur les circonstances de la mort de Lamine Senghor, ce Sénégalais mortellement poignardé lundi soir 14 septembre à Paris. Originaire de Grand-Yoff, Lamine Senghor était en communication avec sa maman pour déterminer le montant qu’il devait lui envoyer pour les besoins de la fête de la Tabaski. C’est en ce moment que de jeunes adolescents blancs l’ont encerclé pour l’agresser. C’est ce qu’apprend à « Sud Quotidien » sa sœur, Néné Gallé jointe hier, au téléphone.
La voix complètement cassée par les pleurs, la sœur du défunt, Lamine Senghor, ce Sénégalais mortellement poignardé à Paris avant-hier lundi, a révélé que son frère était accompagné d’un de ses amis après avoir fermé sa boutique pour rentrer chez lui. C’est en cours de route, alors qu’il était en communication avec sa mère au sujet de l’argent qu’il devait envoyer à la famille au Sénégal pour les besoins de la Tabaski que Lamine Senghor, un peu devancé par son ami, était encerclé par une bande de jeunes adolescents blancs qui l’avaient attaqué. C’est au moment de se défendre qu’il a été mortellement poignardé par un de ses agresseurs qui ont pris la fuite.
Son ami venu à la rescousse, avait trouvé qu’il était mortellement atteint. Toutefois, l’enquête de la police française aurait permis de mettre la main sur l’un de ses agresseurs. Une tentative d’entrer en contact avec sa femme résidant à Keur Massar a été vaine. Cette dernière très affectée par la triste nouvelle est inconsolable et ne prend aucun appel, selon la sœur du défunt. Le corps de Lamine Senghor qui est présentement gardé à la morgue d’un hôpital à Paris, sera rapatrié jeudi prochain, selon un des membres de sa famille à Grand Yoff.
Néné Gallé, sa sœur, a révélé que Lamine Senghor était emmené en France par son père. Marié et père d’une fille, Lamine Senghor tenait une boutique à Paris et «soutenait beaucoup sa famille restée au Sénégal», nous apprend sa sœur éplorée.
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