Wally Seck-Momo Dieng, deux nouvelles stars de la musique sénégalaise, sous l’ombre de Youssou Ndour et Cie, sont en train de faire leur bonhomme de chemin. Si Wally Seck a déjà conquis le cœur des jeunes filles, Momo Dieng, avec son talent, commence à arriver en force et à réclamer sa place, même si Sanslimitesn.com sait que les fils de Thione Seck et feu Ndiouga Deng, sont des « amis » dans la vie. Illustration, ils ont chanté ensemble dernièrement au Grand Théâtre.
Momo Dieng commence à cristalliser l’attention depuis son single Lang gui suivi de sa cassette éponyme avec le label Prince arts. Aujourd’hui, il commence à faire l’unanimité avec sa voix, son talent de chanteur non sans rappeler qu’il joue égelement de la guitare.
Digne fils du chanteur de Orchestra Baobab, feu Ndiouga Dieng, Momo Dieng est comme Wally Seck, fils de Thione Seck (qui a aussi fait l’Orchestra baobab), un enfant de la balle avec une filiation musicale que Leral.net peut affirmer sans être contredit.
Si Momo Dieng n’a pas encore le «Bayré Bouki » et le buzz du fils de Thione Seck, l’enfant de Bargny, avec le label Label Prince Arts, ne manque toutefois pas, d’arguments.
Son album Lang gui commence à faire des émules et Momo Dieng entend se positionner comme une relève crédible de la musique sénégalaise aux côtés de Wally Seck et autres loups aux dents longues.
Momo Dieng a démarré en force avec Lang Gui. Ce qui n’était pas le cas avec Wally, qui avait commencé timidement sa carrière sans grand éclat, avec son clip de la chanson «Ngueweul» tournée dans la maison familiale, en toute simplicité.
Mais, la médiatisation à outrance des péripéties de son mariage avec la belle Sokhna Aïdara, alors mannequin qui affolait les défilés des podiums, son fameux slogan Wally Family et aussi avec le clip éponyme, en plus du beau clip du titre, Louné avec la sulfureuse Thioro Balbaki, avaient fait tomber tout le monde d’accord sur ce nouveau phénomène.
Et ce fut le début de l’ère swagg de Wally Seck… Mais, aujourd’hui, d’après l’analyse de leral.net, on semble voir chez Momo Dieng, une certaine volonté de se faire remarquer avec son accoutrement, même s’il n’a pas encore atteint le degré « extravagant » et attirant de Wally Seck, devenu une icône de mode pour les jeunes avec ses goûts vestimentaires dégradés à la Dolce Gabbana et du slim fit poussé à son paroxysme, sans oublier ses accessoires parfois « féminins ».
Bref, c’est un vrai conflit de génération…musicale qui s’annonce, avec l’avènement de la Momo Swagg, mais, la Wally attitude sera difficile à détrôner même si Momo Dieng reste sur le plan musical, un diamant brut à polir. Wait and see…