Le 20 novembre 2015. L’hôtel Radisson de Bamako est pris d’assaut par deux jeunes djihadistes armés de fusils AK-47. Tôt le matin à 7 heures, ils ouvrent le feu sur les gardiens et abattent des employés à l’intérieur de l’infrastructure hôtelière.
Le nombre de morts est de 21, dont 18 clients et civils, 2 terroristes et 1 gendarme malien. Celui des blessés est de 10, dont 7 civils et 3 policiers des forces spéciales maliennes.
Un compatriote sénégalais est recensé parmi les victimes. Il s’agit d’Assane Sall, en mission à Bamako pour le compte de Vivo Energy du groupe Shell Sénégal.A quatre mois du deuxième anniversaire de ce drame revendiqué par Al-Mourabitoune, un groupe armé djihadiste salafiste sahélien dirigé par Mokhtar Belmokhtar et affilié à Al-Qaïda, nos envoyés spéciaux à Bamako se sont déplacés au niveau de l’édifice hôtelier.
La sécurité a été fortement renforcée. Il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans l’enceinte de l’hôtel. Pas moins de 7 militaires, et gardes privés sont devant la porte.
A l’intérieur du bâtiment, nous sommes accueillis par le Chef du service commercial. Nous lui indiquons l’objet de notre visite. Il consent à coopérer mais doit s’en référer au Chef de la sécurité. Mais problème, il faut l’aval de la Direction du groupe hôtelier à Copenhague pour nous autoriser à filmer et recueillir les informations nécessaires. Il ne nous a pas été donné finalement. Il faut un certain nombre de « mails à échanger » et de « documents à produire ».
Finalement notre interlocuteur « nous conseille » poliment de surseoir à notre idée. « Ne vous inquiétez pas, il y a tellement de sécurité dans cet hôtel maintenat que ce que vous voyez comme mesure est très peu par rapport à ce que vous ne voyez pas ».
Aussi, ajoute t’il, « dès que vous sortirez votre caméra, vous serez tellement assailli que vous vous rendrez compte du niveau de sécurité ».
Aux alentours de l’hôtel, la même loi du silence est observée. Les riverains ont enfoui le secret de l’attaque de l’hôtel Radisson dans leur for intérieur. Et rien ne le leur fera ressortir…
Le nombre de morts est de 21, dont 18 clients et civils, 2 terroristes et 1 gendarme malien. Celui des blessés est de 10, dont 7 civils et 3 policiers des forces spéciales maliennes.
Un compatriote sénégalais est recensé parmi les victimes. Il s’agit d’Assane Sall, en mission à Bamako pour le compte de Vivo Energy du groupe Shell Sénégal.A quatre mois du deuxième anniversaire de ce drame revendiqué par Al-Mourabitoune, un groupe armé djihadiste salafiste sahélien dirigé par Mokhtar Belmokhtar et affilié à Al-Qaïda, nos envoyés spéciaux à Bamako se sont déplacés au niveau de l’édifice hôtelier.
La sécurité a été fortement renforcée. Il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans l’enceinte de l’hôtel. Pas moins de 7 militaires, et gardes privés sont devant la porte.
A l’intérieur du bâtiment, nous sommes accueillis par le Chef du service commercial. Nous lui indiquons l’objet de notre visite. Il consent à coopérer mais doit s’en référer au Chef de la sécurité. Mais problème, il faut l’aval de la Direction du groupe hôtelier à Copenhague pour nous autoriser à filmer et recueillir les informations nécessaires. Il ne nous a pas été donné finalement. Il faut un certain nombre de « mails à échanger » et de « documents à produire ».
Finalement notre interlocuteur « nous conseille » poliment de surseoir à notre idée. « Ne vous inquiétez pas, il y a tellement de sécurité dans cet hôtel maintenat que ce que vous voyez comme mesure est très peu par rapport à ce que vous ne voyez pas ».
Aussi, ajoute t’il, « dès que vous sortirez votre caméra, vous serez tellement assailli que vous vous rendrez compte du niveau de sécurité ».
Aux alentours de l’hôtel, la même loi du silence est observée. Les riverains ont enfoui le secret de l’attaque de l’hôtel Radisson dans leur for intérieur. Et rien ne le leur fera ressortir…
Dakar actu