Exclusif !!! 17 femmes témoignent sur l’influence de la pornographie sur leur vie sexuelle… Le mal est très profond

Les films à caractère pornographique sont aujourd’hui rapidement accessibles d’un simple clic sur la Toile.

 Or visionner ces images X n’est pas sans impact sur notre vie intime.  
« En trois ou quatre minutes, ces scénarios et images plongent directement dans une ambiance de sexualité effrénée où les hommes sont généralement dotés d’un gros sexe en érection.  C’est un univers bien loin de la réalité, centré sur la puissance masculine dans toute sa splendeur ». 
Ce décalage avec la vraie vie peut créer un malaise, voire une remise en question chez celui ou celle qui regarde. Aujourd’hui nous allons nous plutot nous interessé sur le cas des femmes. 
« Aujourd’hui, avec l’augmentation des films amateurs, les corps féminins exhibés leur ressemblent.  C’est d’ailleurs ce qu’elles recherchent pour pouvoir s’identifier ».  En revanche, leurs interrogations vont se porter sur leur capacité de jouissance.  Les « actrices » connaissent toujours un orgasme puissant, sonore et haut en couleur.  Ce qui n’est pas vraiment le cas dans la réalité.  « Du coup, les spectatrices doutent de leur accès au plaisir et se demandent : “Pourquoi pas moi ? Je ne suis peut-être pas normale…” » Sans compter que les partenaires à l’écran ont généralement des tablettes de chocolat, des pénis impressionnants, sources de désillusions quand on réalise que le vrai compagnon « n’est pas à la hauteur ».  Mais il y a un point positif selon le spécialiste : « C’est l’aspect fantasmatique.  Les femmes imaginent qu’elles aussi pourraient avoir ce type d’amant, beau, musclé et performant.  »

La perception des actes sexuels diffusés sur écran ou en ligne n’est bien entendu pas la même selon les spectateurs. Les contenus pornographiques proposés sont très divers, et chaque femme s’en fait sa propre expérience. L’accès à ces contenus explicites étant toujours plus facile, un nombre croissant de femmes cherche à en visionner. Pour nous faire une idée de la manière dont le porno a pu influencer leur perception du sexe, nous avons (sans prétention scientifique) sondé nos lectrices en leur demandant de nous raconter leur première exposition à un contenu classé X. Leurs expériences vont du feuilletage d’un magazine érotique appartenant à un proche plus âgé à une projection du célèbre Gorge profonde des années 1970, en passant par l’accès inopiné à des images explicites sur Internet.

Voici ce que dissent 17 femmes sur l’impact qu’a eu sur elles leur premier contact avec le porno:

»J’avais dans les 12 ou 13 ans quand je suis tombée sur les magazines et les cassettes VHS pornos de mon grand frère.

Ca m’a beaucoup influencée. Ca a piqué ma curiosité, et je n’ai pas pu détourner les yeux. Je pense qu’y avoir été exposée aussi tôt pendant ma croissance m’a donné une image moins sérieuse du sexe. Le sexe n’est pas toujours en lien avec l’amour. L’attraction sexuelle pure existe aussi. »

»J’avais 14 ans, j’étais curieuse et j’avais peur de rester sur la touche ou d’être montrée du doigt parce que je ne connaissais pas la signification d’un terme sexuel. Ça m’a amenée à me poser des questions sur mon corps et sur la manière dont je devais me comporter pendant un rapport sexuel. J’en ai conçu l’idée que je devais tout aimer dans le sexe et que les femmes sont subordonnées aux attentes et désirs des hommes. »

»Je devais avoir 14 ans. Mes amies et moi avons enfin compris ce qu’était une fellation. Le terme nous faisait un peu flipper, et nous avions décidé de mener l’enquête pour voir comment on faisait ça. Nous avons fait une rapide recherche sur Internet et sommes tombées sur des vidéos de mauvaise qualité, que nous avons visionnées. Affirmer que nous étions dégoûtées serait un euphémisme. Pour dire vrai, je n’ai pas l’impression que dans mon cas le porno ait eu une influence négative sur ma vie sexuelle. Je me rends bien compte que beaucoup de scènes pornographiques ne sont pas réalistes, elles sont arrangées ou enjolivées. J’ai bientôt 30 ans, et je visionne encore du porno de temps en temps. J’en regarde comme je regarde tout autre type de contenu, ça va de scènes légèrement exagérées à des fictions. »

»J’avais 18 ans et c’était devant la télé, à l’université. J’ai regardé ça un soir où ma coloc n’était pas là. Le porno m’a aidée à avoir mon tout premier orgasme. Jusqu’alors, je n’étais pas certaine de pouvoir y arriver. C’est comme ça que j’ai réalisé que j’avais besoin d’une excitation visuelle.

Le porno continue à avoir une influence sur moi dans la mesure où je fais encore appel à mon imagination pour faire remonter des images, lorsque je veux atteindre l’orgasme. »

»J’avais 10 ans et je suis tombée par hasard, avec une amie, sur la collection de DVD pornos de mon beau-père. Nous étions curieuses de savoir ce que nous pourrions y trouver, et de ce à quoi le sexe pouvait ressembler. Après, je me suis sentie vraiment perdue – je n’arrivais pas à savoir ce que je devrais faire lorsque j’entamerais une vie sexuelle active. »

»Je devais avoir 16 ou 17 ans. J’étais curieuse, parce que mon copain en regardait, comme presque tous les garçons. Ça m’a fait penser que les femmes devaient quasiment assurer une performance, et qu’elles devaient avoir une apparence parfaite. Et aussi que l’orgasme masculin est la chose la plus importante. »

»J’avais 17 ans, je faisais partie d’un groupe d’amis, garçons et filles, et nous étions chez quelqu’un dont les parents étaient sortis. C’était bizarre et gênant de regarder ça avec tout le monde, mais j’ai continué jusqu’à la fin, je ressentais la pression du groupe. Je ne voulais pas être la fille prude dans mon cercle d’amis ! Ça n’a fait que m’embrouiller et m’inquiéter, parce que ça avait l’air assez effrayant et anormal. Je n’ai pas eu le courage d’en regarder à nouveau jusqu’à ce que je devienne suffisamment intime avec mon copain, trois ans plus tard, et que je comprenne mieux le sexe. Depuis, j’aime bien ça et ça m’excite quand j’en regarde de temps en temps. »

»Je devais avoir 13 ans. J’ai trouvé une cassette VHS qui appartenait à mon père. J’ai commencé très tôt à avoir des pensées sexuelles vers 5 ou 6 ans et ça m’a incitée à penser que ça n’était pas un problème. Des gens faisaient ça et avaient l’air de s’amuser, donc moi aussi je pouvais le faire. »

»Je me souviens avoir vu un GIF animé de pénétration sur AOL quand j’avais 12 ans. La première fois où j’ai vraiment regardé du porno, j’avais 18 ans et je voulais savoir comment était le sexe dans la réalité. Je voulais savoir ce qu’aimaient les hommes, à quoi ressemblait la rencontre sexuelle idéale et si mes seins étaient normaux. Ca n’a pas vraiment eu d’influence sur ma vision du sexe, ça a juste souligné sur l’importance de ne pas avoir de réflexe nauséeux. »

»J’avais 20 ans et mon copain a proposé qu’on en regarde ensemble. J’ai trouvé ça plutôt bizarre, mais il pensait que ça nous mettrait tous les deux dans l’ambiance et ce fut effectivement le cas. Quelques minutes plus tard, nous étions emportés dans notre propre passion, et nous avons donc laissé le film se poursuivre en fond. Je me suis sentie mieux dans ma peau et plus à l’aise au lit avec mon copain.

Je n’étais alors pas très sûre de moi, sur le plan sexuel, mais ça m’a montré que le sexe n’est pas toujours beau et romantique comme on le voit dans les films. Depuis lors, j’aime tout dans le sexe, et en toute franchise ça ne s’est jamais mal passé avec mon copain actuel. Et quand il n’est pas là, je me masturbe. »

»Je devais avoir 14 ans et j’étais vierge. Ma meilleure amie regardait des films pornos et en parlait souvent. J’ai vu des pénis aux formes et aux tailles étranges. Ca a suscité chez moi un intérêt pour le sexe, mais aussi une certaine inquiétude de ne pas arriver à reproduire certaines positions ou faire jouir mon partenaire. »

»C’était dans une soirée, quand j’étais en cinquième. J’ai ressenti à la fois du dégoût, de la gêne, et j’ai été comme éteinte. Je me souviens que ça captivait les garçons présents à la soirée, et qu’ils sont restés scotchés devant ces images. Maintenant que j’ai grandi, j’apprécie plus les films érotiques pour femmes. Et il m’arrive même d’y prendre part! »

»J’avais 17 ans. Un cinéma « pour adultes » avait ouvert dans la ville très guindée que nous habitions, et c’était un ami à nous (mon copain et moi) qui faisait le projectionniste. Il était lui aussi au lycée, et il nous laissait entrer gratuitement. Je ne peux même pas vous dire combien de parents nous avons vus dans le public ! Ca a ouvert mon esprit à certaines choses, mais ça ne m’a pas donné une mauvaise image du sexe. »

»C’était la fin des années 1970, le porno était très différent de maintenant. Aujourd’hui, c’est répugnant, bas de gamme, tordu. Je ne sais pas ce que ça donnerait si je commençais à en regarder seulement aujourd’hui. Mon premier porno a été ‘Gorge profonde’ grosse différence entre le porno d’alors et celui d’aujourd’hui. »

»J’avais 13 ans et j’étais curieuse. J’imagine que ça m’a fait la même impression qu’à la plupart des gens qui en regardent pour la première fois pas réaliste et mettant souvent en scène un mâle très dominant et une femme soumise. Même si je suppose que l’influence du porno sur les pratiques sexuelles actuelles rend ces scènes plus réalistes, voire très courantes. »

»J’avais 4 ou 5 ans et je furetais dans la commode de mon père. Je suis tombée sur un magazine avec des photos et des bandes-dessinées pour adultes.

J’étais curieuse de savoir ce que mes parents cachaient, et j’étais aussi curieuse de mon corps et des sensations que j’éprouvais en voyant ces images. Je voulais ressentir la même excitation que ces gens. J’ai commencé à la connaître quelques années plus tard, avec mes amies, lorsque nous étions torses nus. A 10 ans, j’ai découvert d’autres magazines, cette fois-ci dans la commode de ma mère. Leur contenu était plus explicite: pénétration, sexe oral, éjaculations, etc… J’ai perdu ma virginité à 14 ans, mais je n’ai compris comment me masturber ou atteindre l’orgasme qu’à 19 ans. »

»J’avais 17 ans lorsque j’ai regardé du porno pour la première fois. J’étais alors en couple depuis un bon moment, et lui comme moi avions besoin de quelque chose pour assurer une connexion sexuelle. Nous avons choisi une vidéo, et l’avons visionnée en même temps. La vidéo m’a laissé penser qu’on attendait de moi que je fasse ce que mon copain voulait, peu importe que ça me plaise ou non. »

»C’était à la fin des années 1970. Je suis allée dans un cinéma pour adultes avec mon fiancé, j’avais 19 ou 20 ans. Je n’avais jamais vu ce genre de films auparavant, je n’avais donc aucun problème à entrer dans la salle, car j’éprouvais de la curiosité. Je n’ai ressenti aucune gêne, mais c’était vraiment vulgaire un gars louche juste à côté en train de se branler, la salle était crade, et une séance vaguement intéressante parce que je n’avais jamais vu de film porno. N’allez pas imaginer que ça ait pu influencer en quoi que ce soit ma perception du sexe, cette expérience fut avant tout étrange et irréelle, et surtout bizarre. Ca n’avait rien à voir avec tout ce que j’avais pu connaître dans ma vie sexuelle. Ça relevait plutôt du rêve étrange, tordu. »

Source : afriquefemme

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