Les avocats de Sidy Mouhamed Boughaleb, le policier déclaré coupable d’avoir tué l’étudiant Bassirou Faye, le 14 août 2014 ont introduit une «requête aux fins de mise en liberté provisoire».
Ses conseils se fondent sur des arguments classiques en matière de liberté provisoire, à savoir qu’il est régulièrement domicilié, qu’il présente des garanties de représentation en Justice et que sa libération ne va pas entrainer ni un trouble à l’ordre public, ni une subornation de témoin. Pour rappel, c’était lors des manifestations de l’Ucad qui avaient culminé avec des affrontements entre policiers et étudiants qui réclamaient leurs bourses que Bassirou Faye a été tué par balle.