Le chef de l’Etat français va découvrir une véritable poudrière au Mali.
La situation sécuritaire dégradée dans ce pays est même reconnu au plus haut sommet au Quai d’Orsay et dans les rangs de l’armée française.
Pour faire comprendre à quel point cette situation est inquiétante, l’ancien patron de la DGSE (services français), Jean Claude Cousseran, dont on dit qu’il a aujourd’hui fait ses entrées à l’Elysée, ne cesse de répéter que « le Mali sera l’Afgahnistan de la France ».
Mais il n’est pas le seul à attirer les attentions, car le monsieur sécurité de Nicolas Sarkozy, Bernard Squarsini, a toujours estimé que les Français s’enliseraient rapidement au Mali après « une intervention armée qui ne s’est jamais accompagnée d’une solution politique. »
Il faut signaler que depuis l’intervention militaire française au mois de janvier 2013 qui avait pour but de stopper l’avancée des groupes terroristes et les déloger du Nord Mali, cette partie reste une zone de non droit.
Les islamistes d’ Al-Qaida qui se déplacent encore comme ils veulent, restent toujours redoutables et ne cessent de commettre de attentats meurtriers. Leur dernier acte est la lapidation d’un couple accusé d’adultère.
Les attaques aussi sanglantes que meurtrières, sont toujours perpétrées.
Revendiqué par le groupe Al-Mourabitoun très actif au Sahel, l’attentat suicide qui a eu lieu au début de l’année contre un camp militaire du Nord Mali avait fait 70 morts.
Une source s’indigne du fait qu’on parle peu des morts à Paris et Washington, parce qu’il s’agit d’Africains. L’on signale que l’insécurité qui a fini de gagner le Sud et le Centre du pays, est beaucoup plus cruelle aujourd’hui qu’avant, du temps de l’opération Serval.
Mais ce sujet de l’insécurité, a été peu abordé par les candidats à l’élection présidentielle passée.
Source : Malijet
