L’ancienne star du football argentin Diego Maradona a envoyé mardi un message de soutien au président vénézuélien Nicolas Maduro, dont le pays traverse une grave crise politique, précisant qu’il s’offrait à lui comme « soldat » de la révolution bolivarienne.
« Nous sommes chavistes (Nicolas Maduro est l’héritier politique du défunt président Hugo Chavez) jusqu’à la mort. Et quand Maduro l’ordonnera, je serai vêtu comme un soldat pour un Venezuela libre, pour me battre contre l’impérialisme et contre ceux qui veulent s’emparer de nos drapeaux, qui sont ce que nous avons de plus précieux », a affirmé Maradona sur Facebook.
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Bon, jusqu’ici, s’il devait prendre les armes (ce qu’il ne fera jamais, hein, mais ça fait toujours bien de le clamer haut et fort), c’est bien contre le peuple vénézuélien que Maradona se battrait. Car jusqu’à preuve du contraire, ce sont des étudiants, des travailleurs, des syndicalistes ou des opposants politiques qui tombent sous les balles de l’armée de Maduro depuis le début du conflit.
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Plongé dans une grave crise politique et économique depuis début 2016, le Venezuela connaît un regain de tensions depuis fin mars. Près de 125 personnes ont trouvé la mort dans de violentes manifestations contre Maduro. L’intervention de Maradona, au-delà d’être un grand classique du genre quand il n’a rien d’autre de mieux à faire et qu’il n’est pas invité à tâter le ballon avec Ramzan Kadyrov, ne devrait pas être d’un grand soutien pour un président de plus en plus isolé sur la scène internationale.