La mort tragique de la dame Ndeye Lika Diop décapitée par un guérisseur de nationalité étrangère dans la nuit de Vendredi à Joal ( département de Mbour ), défraie la chronique à Tabangoye, un quartier populeux de la commune de Kaolack où habitait la défunte. Le correspondant de SeneNews s’est rendu à la demeure de la victime pour rencontrer la famille éplorée, composée de ses frères, ses soeurs et ses 4 enfants.
« C’est hier, vers 15h que nous avons reçu un appel »
Inconsolable, les mots entrecoupés de sanglots, la dame Adji Diop grande sœur de la défunte a tenu à apporter son témoignage. « C’est vers les coups de 15h que nous avons reçu l’appel de la gendarmerie de Joal qui nous a demandé, si nous étions des parents proches de la victime. Nous avons répondu par l’affirmative, sur ce il nous ont demandé de venir à la brigade de Joal. Nous nous sommes déplacés de Kaolack vers les lieux avec notre mère, arrivées devant la brigade, nous avons trouvé un monde fou, nous nous sommes frayés un passage pour accéder à l’intérieur ».
Reçus par les pandores, la famille de Ndeye Lika Diop va entendre la terrible nouvelle de la bouche des hommes de loi. « Le corps sans vie et en état de putréfaction avancée de Ndeye a été retrouvé derrière le CARITAS de Joal gisant dans les herbes », nous ont-ils dit.
» Le mobile du crime inconnu »
Perdue de vue, depuis le Vendredi, Ndeye Lika Diop a été aperçue pour la dernière fois par un conducteur de jakarta qui l’avait conduit chez le féticheur . « C’est le jakartaman, qui l’avait conduite chez le tueur, qui a sonné l’alerte, après qu’il soit appelé par les amies de la victime qui l’ont pas vue revenir après sa sortie », avance Adji Diop, la sœur de la défunte. « Je l’ai conduite là bas, elle m’a dit qu’elle allait me recontacter quand elle aura fini », renseignait le motocycliste à la demande de cette dernière.
Se rendant sur les lieux, les gendarmes ont trouvé le tueur sur place, un couteau à la main, identifié par les pandores, il est appréhendé et placé en garde en vue. « C’est le féticheur même qui a donné le portable et le greffage aux gendarmes, prétextant les avoir trouvé derrière chez lui« , nous confie la sœur de la victime d’après les informations données par les gendarmes de Joal.
Chez Ndeye Lika Diop à Tabangoye, ses enfants et ses sœurs qui l’ont vue pour la dernière fois après la Korité sont inconsolables, chagrinés par la mort atroce.
Dakarflash
