Quasiment bouclé, le transfert de Neymar au Paris Saint-Germain va exploser tous les records financiers du mercato. Mais l’UEFA guette.
C’est la grande inconnue du dossier. En route pour Paris, Neymar va coûter très cher au Paris Saint-Germain. Outre les 222 M€ correspondant au montant de la clause libératoire du Brésilien, le salaire du joueur et diverses primes devraient faire grimper l’addition autour des 500 M€. Une somme démentielle qui suscite forcément le scepticisme de nombreux observateurs, qu’ils soient acteurs du monde du football ou journalistes.
Car une question est sur toutes les lèvres : comment le PSG va-t-il justifier un tel investissement auprès de l’UEFA ? Déjà sanctionné par l’instance dirigeante du football européen dans le cadre du fair-play financier, le club de la capitale risque-t-il de grosses sanctions ? Aujourd’hui, beaucoup rêveraient de connaître les détails du montage financier réalisé par le PSG pour faire passer la pilule auprès de l’UEFA. Mais en attendant, cette dernière préfère la jouer profil bas et attendre de voir Paris dévoiler son jeu. Récemment interrogé par divers médias européens, l’un des hommes forts du FPF, Andrea Traverso, avait indiqué que l’UEFA ne pouvait empêcher un club d’acheter un joueur à prix d’or, mais qu’elle ne manquerait pas d’étudier l’affaire.
Une mise en garde confirmée ce matin par le Telegraph. L’UEFA demandera ainsi au PSG de lui expliquer comment il compte financer ce transfert record. Car le journal précise que l’instance dirigeante n’a toujours pas eu de nouvelles des dirigeants parisiens par rapport aux modalités liées au respect du fair-play financier. Et que Paris fasse attention, car le média britannique a publié un communiqué de l’UEFA indiquant que :« tout club doit respecter les règles du FPF sinon il devra en subir les conséquences. L’UEFA est extrêmement sérieuse à propos d’un renforcement du fair-play financier et espère son succès dans la stabilisation des finances du football européen ». Paris est prévenu !
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