Assassinat de Thomas Sankara : les dessous d’une horrifiante mascarade

«Rien ne dit aujourd’hui que la France est directement impliquée, mais quoi qu’il en soit, il faut jeter un œil sincère sur l’histoire.».

30 ans après l’assassinat du chef de l’Etat burkinabè qu’est-ce qu’il faut retenir. Après deux ans d’enquête, François Yaméogo a auditionné une centaine de personnes, en inculpant près d’une quinzaine. Son sérieux et son intégrité ne peuvent être mis en doute. Cette demande ne doit pas être prise à la légère, comme l’a été la demande d’enquête parlementaire, faite par des députés burkinabés, et déposée par les députés écologistes et ceux du Front de la gauche à l’Assemblée nationale en octobre 2012, selon un communiqué rendu public.

En tout cas une chose est sure, trente ans après la mort du révolutionnaire Thomas Sankara, ses proches attendent toujours la vérité. Après la chute du président Compaoré, l’enquête a été relancée. L’ex-chef de l’Etat Blaise Compaoré est visé par un mandat d’arrêt, Gilbert Diendéré qui était à la tête de son unité d’élite en 1987 est inculpé et en détention, mais les zones d’ombre persistent.
Cette fois, ce ne sont pas des militants qui « fantasment », comme l’avait dit l’ancien ambassadeur de France au Burkina, M.

Gilles Thibaut, mais un juge d’instruction via une procédure judiciaire officielle qui questionne la France et lui demande de prendre ses responsabilités concernant l’implication française dans l’assassinat de Thomas Sankara, mentionne le texte.

Pour conclure, on peut dire que la justice militaire burkinabècest passée à la vitesse supérieure.

Début juillet, le juge d’instruction François Yaméogo, chargé de l’enquête sur l’assassinat du président, a ouvert une information judiciaire. Selon une source proche du dossier, il s’est rendu sur les lieux.

Il a également auditionné le colonel Bernard Sanou, dont le projet de construction d’un mémorial en l’honneur de Sankara sur le site du Conseil de l’entente a conduit à cette macabre découverte. La justice militaire espère recueillir de nouveaux témoignages. De leur côté, les membres du comité chargé de la construction du mémorial attendent que des experts explorent cette zone dès que possible.

Source : jeuneafrique

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