En cette période de campagne, la tension ne cesse de monter. Les menaces fusent de partout et on dénombre de plus en plus de frustrés, et ce, dans différents secteurs. Ce sont cette fois-ci les étudiants en Master 2 finance et CMAI de la Faseg qui expriment leur ras le bol. Ce lundi 24 juillet, ils se sont donné rendez-vous à l’Ucad et ont fait face à la presse. Ils n’ont pas manqué de hausser le ton et menacent de passer à la vitesse supérieure si, toutefois, ils n’obtiennent pas gain de cause. Le motif de leur mécontentement : ils sont restés neuf (9) mois sans percevoir leurs bourses.
« Cela fait plus 10 jours que nous avons entamé une négociation avec les autorités de la direction des bourses pour le paiement de celle-ci et nous rappelons que cela fait neuf mois que nous sommes restés sans percevoir nos bourses« , se désole le porte-parole du jour, Lamine Mbaye, étudiant en master 2 finances. Il poursuit: « en effet sur les neuf (9) masters présents à la FASEG, les sept ont été payés, et les deux restants, c’est-à-dire les masters finances et CMAI, ont été omis par la direction des bourses« .
Suite à cela, ces étudiants assurent avoir saisi ladite Direction concernant cette omission, il y a dix (10) jours de cela. Constat fait, la direction « refuse« , selon leurs dires, de corriger cette « injustice« . A travers une « négociation pacifique« , ces étudiants ont discuté avec le médiateur et l’assesseur de la FASEG qui, selon eux, n’ont ménagé aucun effort pour les venir en aide. « Cependant la direction des bourses et les autorités compétentes refusent de prêter importance à notre revendication, alors qu’ils gaspillent beaucoup d’argent pour la campagne« , dénonce Lamine Mbaye.
« Nous sommes tous des étudiants de la FASEG, nous avons les mêmes droits que les autres. Alors pourquoi une telle injustice. Nous déplorons fermement l’attitude passive du doyen de la FASEG, celle du directeur des bourses et celle du ministre Mary Teuw Niane. Aujourd’hui nous avons déclaré une grève de 24h renouvelable. Nous avons arrêté les examens et les cours et, ceci n’est qu’une étape de notre plan d’action et nous comptons passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire de descendre sur le terrain« , menacent ces étudiants désemparés.
Sur ce, ils interpellent le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche M. Mary Teuw NIANE pour qu’il puisse corriger, et au plus vite, cette « injustice » dont ils font l’objet « avant qu’il ne soit trop tard« .