Les 22 élèves mis en cause dans l’affaire de tricherie à l’examen du BFEM à Saint Louis ont finalement été déférés. Une décision survenue suite à l’audience de ce lundi qui statuait sur ces cas de tricherie avérés que la cour a finalement assimilés à des fraudes et qui impliquaient plusieurs candidats.
Les autorités judiciaires estiment qu’il ya eu préméditation dans cette affaire de tricherie car l’enquête a démontré qu’il s’agit d’un vaste réseau de triche qui s’est évertué à murir cet acte et à prendre toutes les dispositions adéquates pour bien mener cette opération qui, finalement a mal tourné. Une association de malfaiteurs de l’avis du juge, une accusation que certains membres du réseau avaient du mal à récuser car tous les faits de cette tricherie ne militent nullement en leur faveur. Ces jeunes candidats appréhendés le jour de l’examen avaient des contacts avec des étudiants ou d’autres personnes habilitées à les ‘’aider’’ le jour de l’examen et qui constituaient un réseau qui, quelques jours avant le déroulement des épreuves avait peaufiné un plan de triche qui consistait à envoyer par sms via des téléphones portables bien dissimulés par les candidats les libellés des sujets ou autres questionnaires quelques minutes après le démarrage de l’examen et attendre sagement pour réceptionner ensuite les corrigés et les réponses. Malheureusement le subterfuge a été découvert et plusieurs candidats ont été par la suite appréhendés après l’arrestation de Nd . F. D, une élève voilée qui n’a pas été fouillée avant le démarrage des épreuves et qui composait au centre de Sankoré, un établissement privé dans le faubourg de Sor.
Les autres élèves candidats qui ont été neutralisés ensuite par la police, ont été interpellés au niveau des centres Sidy Ndiaye, Cité Niakh, Abbé Boilat.
Les mis en cause étant des mineurs, ils ont été interrogés en présence de leurs parents dont beaucoup ont pleuré à la fin de l’audience. Ces jeunes élèves parmi lesquels 2 filles, ont finalement été déférés au parquet. Une enquête a été ouverte pour retrouver d’autres complices de ce réseau, mais il faut toutefois souligner que jusqu’ici, aucun enseignant n’est concerné par cette affaire.