Oui j’ai déposé ma candidature jeudi 6 juillet à 11H 50.
Vous n’êtes pas toujours audible alors que, de sources concordantes, vous êtes le candidat qui occupe le plus le terrain.
Je ne sais pas si je suis le candidat le plus présent sur le terrain mais, c’est vrai, j’ai fait du contact direct avec les clubs et les acteurs ma méthode et ma stratégie de campagne. Les données sont claires à mes yeux : il y’a quelques 400 clubs et acteurs qui votent. Ils sont identifiables et localisables. J’ai entrepris depuis le lendemain de ma déclaration de candidature d’aller les voir individuellement pour, non pas leur présenter un programme « prêt à porter » mais plutôt pour les écouter, échanger et esquisser les éléments de programme concertés. A ce jour, avec mes équipes, nous avons fait une fois et demi le tour du Sénégal. Pour mener à bien ce travail d’écoute et de partage, je n’ai pas besoin de trop m’épancher dans la presse. Il y’a un temps pour agir et un autre pour parler.
Quand j’aurai fini de valider et de partager avec les acteurs ce programme conçu avec eux, je communiquerai à suffisance avec l’opinion sur mon programme. Je ne suis pas adepte des déclarations intempestives ni des « effets d’annonce » souvent sans effet.
Nous savons que tous les Présidentiables annoncés au début du Processus ont décidé de rejoindre votre camp. S’agit t-il d’un « Front pour le changement » ?
S’il ya un enseignement majeur à tirer de mes périples à travers les 14 régions du Sénégal, c’est que la quasi-totalité des clubs et acteurs réclament, pour ne pas dire exigent le changement. Trois mandats c’est trop clament –il. Je les comprends bien quand on sait que les clubs ont été traités en parents pauvres pendant les deux mandats de l’équipe sortante ! Tous les clubs sont abandonnés à leur sort sans aucune solidarité fédérale. Chez les amateurs notamment, les difficultés d’acquisition des licences, celles rencontrées pour les remboursements de transport ont fini de cristalliser déception, défections et dépit.
Je me réjouis, dans ce contexte, de pouvoir compter sur le soutien d’ acteurs du football de premier plan qui partagent la foi en un changement radical de philosophie et de méthode dans la gestion de notre football.
Nous suivons les péripéties des renouvellements des Ligues régionales ; A ce jour, seule la Ligue de Saint-Louis n’est pas encore renouvelée. Quels sont les problèmes de Saint Louis ?
Les problèmes de la Ligue de Saint- Louis sont ceux de la plupart des ligues où les clubs demandent des comptes à leurs dirigeants, tant pour leurs résultats en deçà de leurs attentes que pour leur attitude conservatrice en conflit ouvert avec leur désir profond de changement. En réalité, l’équipe fédérale sortante a transformé la plupart des ligues en de simples machines électorales exclusivement en charge de la réélection du Président sortant. A Saint Louis, dernier bastion des sortants, une défaite de leur poulain pourrait sonner le glas de leur espoir de réélection après avoir perdu les bastions de Dakar, Thiès, Kaolack, Diourbel, Sédhiou et autres. Pour maintenir en vie leur protégé, ils ne lésinent sur aucun moyen ! J’espère que le dénouement à Dakar inspirera la Commission électorale sur Saint-Louis.
Une chose est certaine : les clubs ont repris l’initiative et comptent élire directement le prochain Président de la Fédération sénégalaise de Football. Le NDIGUEL de Présidents de ligue inféodés au système des avantages acquis n’y pourra rien !
Vous comptez dévoiler votre programme ces prochains jours. Pouvez-vous nous en donner en exclusivité quelques axes forts ?
Je réserve la primeur aux clubs et aux acteurs à qui je vais le notifier par courrier personnalisé signé de ma main. Il s’agit bien d’un compte rendu de mission commune que je leur ferai. Ce programme, nous l’exécuterons ensemble et nous l’évaluerons ensemble pendant les 4 ans du mandat. C’est dire que j’ai pris l’engagement ferme de faire du nouveau modèle économique du Club le socle de mon action quand je serai Président.