Un nouveau mouvement vient de se jeter dans la marre. Il s’agit du Mouvement pour le développement de la Nation (Mdn) ‘’Ndiarignoul rewmi’’. Les Thiantacounes et les talibés de Serigne Saliou Mbacké, (défunt Khalife général des Mourides) y sont majoritairement représentés. Et c’est Serigne Saliou Mbacké Mbaye qui en assure la présidence. Celui-ci a fait, ce jeudi 6 juillet 2017, une déclaration devant la presse, pour annoncer le lancement officiel des activités de ladite structure. Ce, parce qu’étant non satisfaits avec ses camardes, des motivations et initiatives des acteurs politiques au Sénégal dans le cadre de leurs activités politiques.
Selon M. Mbaye et ses collaborateurs qui disent être des milliers au Sénégal et dans la Diaspora, le constat avait été fait que des fils de la Nation leur avaient précédé dans leur volonté de travailler pour le pays mais que ceux-ci ne les avaient pas convaincus. C’est alors qu’après leurs humanités aux daaras de Serigne Saliou, ils disent avoir senti l’urgence et la nécessité de créer une plateforme qui profiterait beaucoup aux populations. Ce qui a motivé la création, il y a 3 ans de ce mouvement, dit-il. Le leadership des politiques, ils disent le contester.
C’est pour couper l’herbe aux pieds de ceux-ci qui, disent-ils, ne sont mus que par des intérêts crypto-personnels que Mdn a brisé le silence. Leur leader, dans sa déclaration faite devant la presse dit n’avoir avec ses camarades comme seule motivation réelle que de se mettre au service exclusif des populations sénégalaises. Pour preuve, à chaque fois qu’on entend parler de ces leaders et de leurs formations, c’est qu’ils ont besoin des voix des populations. Mais aussi que leurs secours tardaient à chaque fois que des populations, confrontées à l’équation des inondations, appellent à l’aide. Il a écarté toute idée de rapprocher l’action du Mdn aux joutes prochaines.
«Que l’on ne pense pas que ce sont ces prochaines législatives qui ont motivé le lancement, au plan national et international, de notre mouvement. Des leaders nous ont fait les yeux doux, mais nous n’avons pas jugé utile de les rejoindre. Nous avons posé beaucoup d’actions dans le social loin des regards. C’est parce que nous sommes de ceux qui pensent qu’il n’est pas toujours recommandé de faire appel aux médias, à chaque fois que nous volons au secours de nos concitoyens. Faire du bien sans tambour ni trompette a toujours été notre credo. Aujourd’hui, nous trouvons qu’il est le moment pour nous de sortir de l’anonymat. D’où notre déclaration», a-t-il conclu.