Fuites au bac : Ce que Babou Diakham a dit aux enquêteurs

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Babou Diakham, directeur de l’Office du bac

La section de recherches de la gendarmerie, sur ordre du parquet, a ouvert une enquête sur les fuites au baccalauréat 2017. Dans ce cadre, le directeur de l’Office du bac, Babou Diakham, a été entendu hier, jeudi 6 juillet, au niveau de ses services, qui avaient reçu la visite des enquêteurs.

Il s’est expliqué sur le processus de choix et de sécurisation des sujets de l’examen. Indiquant que «l’épreuve implique des professeurs qui font des propositions de sujet l’Office du bac, qui se charge de faire le travail de tri, de tirage, de conservation des épreuves en cantine et de répartition avant leur transfert vers les centres».

Walf renseigne que les gendarmes lui ont demandé les sources qui l’ont mis au parfum des fuites avant de l’interpeller sur l’absence de sujets de remplacement comme ce fut le cas les années précédentes. Sur ce dernier point, il a déclaré qu’«au regard de l’ampleur que (l’affaire) semblait avoir, il a été jugé plus prudent, de concert avec les inspecteurs généraux de l’éducation et de la formation, de préparer de nouveaux sujets».

L’Office du bac avait-il mis en place un système de prévention des fraudes suite aux fuites relevées lors des anticipées de philo ? Walf répond que Diakham a répondu non à cette question, invoquant l’absence de conclusions des enquêtes judiciaires.

Les enquêteurs ont aussi voulu en savoir davantage sur le profil des enseignants qui participent au choix et au dispatching des sujets d’examen, entre autres.

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