Le déroulement du Baccalauréat 2017 inquiète l’opinion surtout les représentants du peuple. En effet, suite aux fuites notées sur les épreuves de français et d’histoire- géographie, les députés Mansour Sy Diamil et Hélène Tine ont démontré leur amertume et leur regret face à cette situation.
Pour Mansour Sy Diamil, c’est une dégradation du système scolaire sénégalais. Et cette situation salit la mémoire de Senghor qui a tout fait pour garantir la qualité de l’enseignement sénégalais afin de le rendre compétitif non seulement dans les universités sénégalaises et mondiales.
« Je suis meurtri de voir que dans le système éducatif sénégalais, il est possible de faire des fuites », se désole t-il. Cependant, il propose « une concertation car au delà des élèves, les parents aussi sont immédiatement concernés. Et l’organisation des assises pour une réflexion collective afin de trouver des solutions ».
Pour le député Hélène Tine, « c’est une situation extrêmement grave pour notre pays que les épreuves de Bac se retrouvent dans la rue ». Car pour elle, « cela dénote de l’état de déliquescence des valeurs et de la morale dans ce pays, car on semble dire à la jeunesse que tout doit être triche et magouille ». « Cette situation interpelle tous depuis la cellule familiale qui est le lieu de socialisation de l’enfant jusqu’aux plus hautes autorités de ce pays qui ont une part de responsabilité », a t-elle indiqué dans le journal Enquête.
Hélène Tine estime que c« est très grave et honteux ». Car on peut concevoir qu’il y ait des fuites dans une matière comme c’est déjà arrivé mais actuellement « c’est toutes les épreuves du Bac qui sont dans la rue », a t-elle ajouté.