À 13 ans, elle se fait violer par un groupe… deux ans plus tard, ce qu’elle fait est dévastateur…

Une maman australienne, Linda Trevan, a le cœur brisé et elle ne pourra jamais s’en remettre. Elle vit la plus terrible des épreuves pour une mère, soit la perte de Cassidy, sa fille adorée seulement âgée de 15 ans.

 

Elle n’avait que 13 ans lorsqu’elle est devenue la cible d’un groupe de filles méchantes de son école. « Le harcèlement a commencé avec des insultes et elle s’est fait frapper au visage une ou deux fois, » dit Linda. Or, les choses ont rapidement empiré.

L’adolescente subit du harcèlement au téléphone, puis sur les réseaux sociaux. Terrorisée de faire face à ces jeunes filles, elle ne va plus à l’école. Toutefois, elle finit par reprendre les choses en main après de longues et éprouvantes séances de thérapie. Elle retourne alors en classe et devient même l’amie de celles qui lui faisaient vivre un véritable calvaire. Celles-ci lui présentent même leurs excuses.

 

Enfin, c’est ce que Cassidy croyait quand ses « amies » l’invitent le 15 février 2014 à passer du temps avec elle dans une maison.

Elle ne s’attendait pas à vivre l’enfer.

« Il y avait des garçons plus âgés que Cass ne connaissait pas. Les deux filles se sont assises et ont attendu. Les deux garçons l’ont partagée et se sont chronométrés. Un garçon restait debout pour garder la porte. »

Une idée qui anéantit la mère. Avec sa fille, elles vont porter plainte à la police, mais Cassidy est dévastée et a du mal à s’exprimer sur ce qui lui est arrivé. Les poursuites seront abandonnées et les violeurs demeureront en liberté.

Et le harcèlement continue.

 

Deux ans plus tard, Cassidy souffre toujours au quotidien. Une seule solution s’impose dans son esprit et elle met fin à ses jours, à seulement 15 ans. Le monde de Linda est détruit. Alors, elle publie une lettre ouverte sur Facebook, adressée à ses tortionnaires le 29 janvier 2017.

 

Le harcèlement a tué mon enfant…

Cass avait seulement 13 ans à l’époque, et même si j’ai désespérément essayé de faire tout ce que je pouvais pour la garder en vie, elle n’a jamais réussi à tourner la page. Même si nous avons déménagé, elle n’a jamais pu retourner à l’école, elle ne pouvait plus rester avec des gens, une rapide course au magasin se finissait souvent en pleurs ou en crise de panique.

J’ai dû voir mon bébé souffrir de ses démons les 22 mois qui ont suivi… Elle avait peur que vous la trouviez et que vous lui mettiez la main dessus. Elle s’est fait harceler en continu par certains de vous qui ont réussi à la faire souffrir par téléphone ou sur les réseaux sociaux, même après tout ce que vous lui avez fait. Elle avait des flashbacks du crime, des cauchemars, des insomnies, de l’anxiété, des crises de panique, elle souffrait de trouble de stress post-traumatique et de maladies mentales qui en découlent.

J’ai regardé, impuissante, ma précieuse petite fille dépérir devant mes yeux, mentalement et physiquement, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus sortir de son lit, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus supporter la peine et la souffrance que vous lui avez causées. Ce que vous lui avez fait a été la cause directe de son suicide, le 12 décembre 2015. »

 

« Je sais qui vous êtes, vous savez qui vous êtes, la police sait qui vous êtes. J’espère que cela vous hantera jusqu’à la fin de vos jours et un jour, si vous êtes assez chanceux pour avoir vos propres enfants… rappelez-vous de ce que vous avez fait à mon seul précieux bébé et imaginez comment vous vous sentiriez si quelqu’un faisait ça au vôtre.

Cassie était mon monde, elle l’est encore et elle le sera toujours. Mais maintenant, je n’ai plus rien et j’essaie encore de trouver une raison de continuer à vivre sans elle. Vous n’avez pas juste provoqué la mort de mon enfant, mon enfant que j’ai aimée et à qui j’ai dévoué mon coeur et mon âme et chaque fibre de mon être pendant près de 16 ans, vous avez aussi tué mon futur avec elle. Je ne la verrai jamais se marier, je n’aurai jamais de petits-enfants.

Vous avez détruit tant de vies à cause d’un acte stupide, égoïste et malveillant engendré par la jalousie d’une fille méchante que vous avez stupidement suivie. Ce n’était pas un jeu, ce n’était pas juste une nuit amusante pour vous, vous avez volé l’innocence de mon enfant, sa foi en l’humanité, sa dignité, ses droits en tant qu’être humain, sa capacité à vivre une vie normale… et, à la fin, sa vie elle-même. Je ne suis pas une personne méchante ni haineuse… mais ce que vous avez fait… j’espère que vous ne le vous pardonnerez jamais et que vous n’oublierez jamais le nom de Cassidy Trevan. Vous avez tous du sang sur les mains, aussi longtemps que vous vivrez.

Le harcèlement a tué mon enfant, le harcèlement doit être pris au sérieux.

Linda Trevan. »

Ayoye.com

 

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