CONFIDENCE. Durant ma maladie mentale, j ai été engrossée deux fois

CONFIDENCE. Durant ma maladie mentale, j ai été engrossée deux fois

Le top de son calvaire a été donné durant les années qui ont suivi la naissance de son fils ainé. Du bonheur de tenir un bébé dans ses bras, elle est tombée dans une longue maladie mentale. Le teint d’une noirceur foncée, la taille petite, elle raconte : “J’ai eu des troubles mentaux après mon premier.” La folie se retraçant sur son destin, elle vit aux cotés de sa mère qui s’efforce de veiller sur sa fille.
Cependant, elle était loin de ses malheurs. Surement à la fleur de l’age en cette période, Rosalie qui ne se rappelle plus de ses débuts de maladie vit aujourd’hui avec les résultats de son inconscience involontaire. En cette période, elle a accouché à deux reprises. Elle dit, le visage tristement révélateur : “j’ai été engrossée à deux reprises durant ma maladie mentale. J’ai d’abord eu une fille puis des jumeaux, mais je ne connais pas les pères de ces enfants. Entourée de ses jumeaux, Rosalie interrompt son discours un moment. Elle est fixée des yeux par ses fils. Elle sourit parle à voix basse avec ses fils et reprend: “Mes enfants ne veulent pas être photographiés .
D’ailleurs, ils me disent qu’ils auraient préféré que moi aussi je ne le soi pas. Puisque, ce sont des élèves et ils ont peur que leurs camarades se moquent d’eux”.” C’est en étant lingère que je me suis trouvée une chambre où je vivais avec mes enfants. J’ai beaucoup travaillé pour au moins qu’ils se retrouvent avec le minimum” argue t-elle. N’ayant toujours pu compter que sur sa maman qui n’a pas vécu longtemps après sa guérison. Rosalie vit au quartier grand-yoff. A bout de ses forces, elle partit voir sa grande sœur. “Lorsque je n’ai plus eu les moyens de régler le loyer, je suis allée voir ma grande sœur de même père et de même mère, car on m’avait chassé de la maison”.
En location dans une quartier populeux sa grande sœur l’héberge…sur la terrasse. Après les travaux dans cette demeure, elle est recasée sur le perron et dormait sous une moustiquaire. Malgré tout son désarrois implorant la bonté des uns et des autres, Rosalie Mendy de manière inconsciente pointe du doigt ses potentiels bienfaiteurs. Le sourire aux lèvres, laissant voir ses tresses de nattes sur sa grosses téte, elle conclut: ” Je demande surtout de l’aide à Youssou Ndour, papa Thione et El Hadji Diouf. Je suis née à la médina Youssou Ndour aussi. Nous sommes tous parents donc

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