23 juin 2016. 29 juin 2017. Voilà un an 6 jours que Karim Wade a obtenu une grâce présidentielle qui l’a sorti de prison après une condamnation ferme de 6 ans et une amende de 38 milliards dans l’affaire des biens mal acquis. Depuis, est née une polémique sur le décret présidentiel puis son “exil forcé” au Qatar.
Dans sa livraison du jour, Libération revient sur l’économie de cette affaire qui a pris tout un peuple en haleine. Eh bien d’après nos confrères qui se sont procurés ledit document estampillé par le Président de la République, en lieu et place du 23 juin qui marque la date de libération de Karim Wade et Cie, ce décret à polémique n’a été signé que le 24 courant. Soit 24 heures plus tard alors que le fils de l’ancien Président de la République avait fini de déposer ses baluchons à Doha, au Qatar.
Dans ce décret, il est écrit en l’article 1er : (….) la grâce est accordée aux condamnés dont les noms suivent : Karim Meissa Wade, Ibrahima Abou Khalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé. Pour autant, reprend nos confrères, dans son article 2, il est apposé noir sur blanc que : “la grâce ainsi accordée, dispense seulement de l’exécution des peines d’emprisonnement restant à subir”. Mais, en d’autres termes, les amendes sont payables…D’où la poursuite de la traque par l’Etat du Sénégal pour le recouvrement des biens des mis en cause depuis un certain temps.