Mediapart a publié ce mercredi de nouvelles révélations sur les montages financiers de Cristiano Ronaldo. Outre les sociétés aux îles vierges britanniques, il aurait également utilisé une société écran au Panama. Ce que le fisc espagnol ne sait pas encore.
De mal en pis… Alors que Cristiano Ronaldo affirme vouloir quitter l’Espagne en raison d’une justice qui le traquerait injustement, voilà que Mediapart dévoile de nouveaux documents de Football Leaks qui ne vont pas arranger les affaires de la star portugaise. Accusé de fraude fiscale à hauteur de 14,7 millions d’euros par le parquet de Madrid, CR7, contraint de témoigner le 31 juillet, risque fort de voir le champ des accusations s’élargir un peu plus encore.
En effet, ces nouvelles révélations mettent en lumière que Cristiano Ronaldo a préalablement utilisé une fondation au Panama pour cacher une partie de sa fortune sur un compte en Suisse. C’est évidemment répréhensible en soi mais cela a surtout une autre conséquence puisque cela met à mal tout son système de défense qui consistait, en très gros, à expliquer qu’il n’avait rien changé entre le montage financier utilisé à Manchester et celui à Madrid. Comme tout était légal en Grande-Bretagne, il ne pouvait pas savoir, selon lui, que ce n’était pas le cas en Espagne.
En effet, ces nouvelles révélations mettent en lumière que Cristiano Ronaldo a préalablement utilisé une fondation au Panama pour cacher une partie de sa fortune sur un compte en Suisse. C’est évidemment répréhensible en soi mais cela a surtout une autre conséquence puisque cela met à mal tout son système de défense qui consistait, en très gros, à expliquer qu’il n’avait rien changé entre le montage financier utilisé à Manchester et celui à Madrid. Comme tout était légal en Grande-Bretagne, il ne pouvait pas savoir, selon lui, que ce n’était pas le cas en Espagne.
« Il a bien modifié son montage financier en 2009 (date de son arrivée en Espagne, ndlr). Pire encore, il l’aurait fait avec un contrat antidaté. (…) Outre le fait que le schéma n’était donc pas le même, plusieurs documents laissent à penser que le contrat de décembre 2008 aurait été antidaté », explique Mediapart. Une modification du montage financier qui confirme que Ronaldo était tout à fait au courant et qu’il aurait donc menti au fisc espagnol. Si cela est avéré, il y aurait intention de frauder et cela aggraverait la sanction qui peut alors aller jusqu’à de la prison ferme. Le 31 juillet risque fort d’être un jour charnière pour Cristiano Ronaldo.
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