L’Arabie Saoudite vient de publier une liste de surveillance antiterroriste. D’un commun accord avec l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Bahreïn ils ont mis à jour leur liste de particuliers et d’organisations à surveiller.
Celle-ci comporte 59 noms dont 26 Egyptiens, 17 Qataris, 5 Libyens, 3 Koweïtiens, 2 Jordaniens et des Bahreïnis, Saoudiens et Emiratis. On y retrouve également 12 organisations soutenues par le Qatar en violation de l’Accord de Riyad de 2013.
Il s’agit d’un principe de précaution contre le terrorisme pour assainir les sources de financement via la lutte contre l’idéologie extrémiste.
L’Arabie Saoudite et ses alliés reprochent à ces individus et organisations qui menacent la sécurité nationale d’accueillir des éléments et des organisations qui menacent la sécurité nationale d’autres états. Et ce sont pour la plupart des organisations opérant au Qatar ou soutenues par celui-ci. Cette mesure est tombée suite aux multiples mises en garde restées sans suite pour le respect de l’Accord de Riyad de 2013 et l’Accord global de 2014.
Et qui a conduit l’Arabie Saoudite et ses alliés à rompre des relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de financer le terrorisme international et de rapprochement avec Téhéran, grand rival régional de Ryad.
Les alliés ont suivi l’Arabie Saoudite. Du côté de l’Afrique, la Mauritanie, le Sénégal, le Niger, le Tchad, le Gabon, Djibouti ainsi que les îles Comores et Maurice se sont alignés sur la position du royaume saoudien. Le Sénégal qui n’a pas rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar a juste rappelé son ambassadeur pour consultation. Pour l’instant, le Nigeria, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, ont affiché une neutralité dans cette crise qui secoue le Moyen Orient.
Auteur: Source : Walf Quotidien