Le cri du Fogny face à la situation politique en Gambie et ses conséquences sur la paix en Casamance

“Il est possible de vivre presque sans souvenir et de vivre heureux, comme le démontre l’animal, mais il est encore impossible de vivre sans oubli”
Cette pensée philosophique permet de dénuder en bref le quotidien de nos frères gambiens et de comprendre la situation politique de la Gambie en général qui butte dans un cri du FOGNI, un cri de rébellion qui plus mature que le cri Casaçais peut faire beaucoup de mal à la sous région.

Il fut de nos jours, la vibrante leçon politique que le cas gambien venait de partager avec le monde entier.Toutefois avant de nous prononcer sur ce sujet, nous avons pris le temps de murir notre argumentaire sur plusieurs aspects que je compte partager avec vous.Premièrement l’aspect géographique:

la Gambie bien enclavée dans un petit Sénégal n’avait  jamais tremblé de peur ni de prés ni de loin de son voisin historique et socioculturel. Au contraire elle aurait toujours été la plaie puante d’un Sénégal « malin » comme les gambiens aimaient bien le dire.
Le deuxième aspect politique relève malgré l’existence d’un coup d’état, un pays qui était politiquement stable comparé aux autres pays de la sous région. La Gambie organisait régulièrement ses élections et les citoyens avaient toujours voté librement. la preuve les premiers résultats aux dernières élections favorables à Barro même si le délire d un système de vote aux billes que l opinion internationale a contesté avant même le scrutin.

Economiquement parlant, au troisième aspect, la Gambie avec seulement Yaya a gagné le Sénégal dans tous les secteurs; les gambiens avec des revenus modestes avaient accès aux besoins de base et pouvaient même se divertir dans le régime de Yaya. La preuve les sénégalais ont l’habitude d aller acheter frauduleusement des marchandises en Gambie.

Le quatrième aspect socioculturel a bien été géré par l’ex  président gambien. Le mandingue étant la langue la plus partagée, les gambien se retrouvaient  avec le coran et l islam comme étant la base de leur identité religieuse même si d’autres religions étaient présentes.

Ces quatre aspects montre que le Sénégal n’avait aucune leçon a donné à la Gambie sachant que notre président même si je fais parti des premiers militants de APR n’a jamais respecté sa promesse de faire un mandat de cinq ans. Yaya, comme tout candidat avait le droit de contester les élections et de présenter les preuves au bout du délais. Le fait de féliciter provisoirement un candidat ne le concédait  point une victoire définitive.

Bien évidement je comprends que certains, intéressés, qui se sont projeté au palais de JunKUM comme invité de Barro se retrouvent  brusquement dans  leur rêve.
Je veux comprendre que le  président de la Gambie ne se mêle  dans le débat du genre « je suis touché parce que Macky m’a parlé en Pular et que ma mère est Halpular ».
Je voulais que le  président de la Gambie soit préparé lui et sa famille a la tache présidentielle.

Je crois pour mon opinion que la Gambie n est pas prête à avoir un président autre que Yaya Dieme. J’ai souhaité que tous ceux qui pensent que la décision de Yaya et son entourage  était inhabile se détrompent Car les réalités actuelles font que les personnes qui sont à la merci des organisations mondiales, roulent aux seuls intérêts des premières puissances mondiales obligent  les peuple à avoir un devoir de voir le développement autrement.

Ce fut donc de Gagner en confiance quand l adversaire CDEAO nous disait  qu’elle allait  frapper le régime légitime Gambien en reculant. Yaya et son armée étaient dans une totale légalité. Ce qui faisait que personne n’osait franchisse la ligne rouge.

IL fut donc  plus facile à Yaya  de renoncer a ce qui blesse qu’ à ce qui lui rendait heureux. Je me réveillai  donc content de prévoir la situation politique gambienne en bonne issue. Yaya fut plus fort. Il  gagna son combat, le combat d une Gambie Forte qui n a peur de personne.

Elle hérita d’Un président fantôme qui durerai le Temps d une rose. Macky de part sa volonté de guerre a réveilla une deuxième instabilité en Casamance. Les rebelles auraient encore tenu les armes. Il Restait donc  à savoir comment les convaincre cette fois. A partir de ce jour, la Gambie resta  la nation la plus mature au monde, laissant ainsi une grande leçon d humanisme a Travers son armée.L humanisme des diolas.

SUITE DE LA SITUATION
Des diolas qui ont évité la guerre a travers le General Badji avec  tous les militaires de cette ethnie qui ont honoré l armée gambienne en acceptant sans murmure le départ de leur supposé président. Kanilai, la base armée du régime a même accepté de rendre les armes au gouvernement de son pays par loyauté au à ce dernier.
Seulement la surprise  prévue ne s est pas faite attendre. Les rancuniers, à force de ne pas atteindre leur objectif de tuer Yaya par vengeance, se sont attelés sur son ethnie et sa zone en particulier par erreur d oublie.

Attention : Pas donc de promotion pour toute personne Diola, ce sont des Yayajamistes.

Des personnes sous l’autorité de la présidence sont arrêtées, des fonctionnaires demis de leur fonction. Les militaires illettrés sont d offices liés aux rebelles de la Casamance comme si l’armée Gambienne était saint-cyrienne.
L’ECOMIG avec son seul objectif d’anéantir Kanilai, va même jusqu`à tuer des citoyens sans défense.

Loin d un communautarisme, notre article vise à dénoncer une menace rampante qui est entrain de prendre source en Gambie. Il s agit la de refuser un deuxième conflit qui fera des victimes comme vous  et moi qui sommes nés dans une guerre et y sommes Toujours. Une guerre entre rebelles et gouvernement qui s échangent des mallettes, volent les pauvres citoyens et les répriment en cas de manifestation basique comme demander une non introduction de forces externes dans un pays souverain qui est la Gambie. Vous êtes nombreux a poster sur vos pages des réactions qui dénoncent un acte terroriste en France etc…

Quand un soldat sensé retablir  la paix dans une mission internationale tue par balle un citoyen sans défense qui est pauvre aujourd’hui comme il l’était avec Yaya Jammeh, c est que ce soldat  et toute sa hiérarchie échouent leur noble mission. Il est temps donc pour que les soldats sénégalais reviennent au pays et aillent nettoyer s ils sont aussi fort que cela, la Saleté que notre gouvernement nourrit en des supposés accords de paix. J espère que notre armée est forte et suffisamment forte pour ne pas avoir besoin d une base en Gambie pour peindre la ligne frontalière du Sénégal en tout honneur sans faire mal aux pauvres gambiens et sénégalais de la frontière sénégambienne  comme ca a été le cas en Guinée Bissau. Il est temps que la paix puisse Reigner en Casamance comme au Fouta, et  que les pauvres citoyens du Houlouf au Fouladou puissent cultiver leurs champs et vivre leur temps de paix. Il n est las question d ouvrir un autre front a Kanilai.

 Fabacary Diedhiou, acteur de développement 

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