-Dans le chapitre intitulé: « Famille, foi et politique » de son livre, « Le courage d’agir », Alioune Sow y fait les éloges de sa nouvelle épouse et indirectement tente de discréditer sa première femme. Il ne la cite pas par son nom mais le lecteur comprendra facilement.
Voici un passage choisi: «Marie Lô est celle qui a choisi le temps de la pluie et des incertitudes et non le beau temps pour s’inviter dans ma vie d’opposant, sans fonction officielle, à la reconquête de tout comme à ses débuts où tout était à conquérir. Réussir ensemble, réussir à deux a toujours son côté très charmant. Ma nouvelle vie est mon unique vie. Je la veux ainsi, moi le naïf en amour, le paysan en amour, qui n’a rien vu venir, je n’écoute que mon coeur. J’estimais que l’amour ne saurait et ne devrait pas s’accommoder de stratégies, de calculs, de coups fourrés montés de toutes pièces pour de viles victoires avec des soubassements bassement matériels.» Plus loin, il dira: « Les meilleures armes contre une épouse sont le câlin et le sourire. Mieux vaut souffrir quand elle décide de nous faire vivre cette situation humaine tant que notre honneur n’est pas en jeu au lieu de réagir par le mépris.[Xalima] À part l’infidélité, toutes les erreurs d’une épouse sont pardonnables. Une femme mariée capable d’adultère est capable d’empoisonner son mari pour les raisons qui l’ont poussée à commettre une si odieuse forfaiture. Une femme mariée adultérine est une souillure en mouvement dont il faut se débarasser si on est porteur d’une ambition noble ou au service d’une cause noble. Elle vous déshonore, vous humilie et vous retarde, vous expose en danger permanent après vous avoir exposé à la risée populaire. C’est ce que tente d’expliquer Alphonse Karr dans son tout d’horizon du statut des femmes adultères à travers le temps et l’espace: La femme adultère, chez les Saxons, on la brulait, Chez les Egyptiens, on lui coupait le nez. Chez les Romains, on lui coupait la tête. Aujourd’hui, en France, on se moque de son mari . Au Sénégal on insulte le mari victime d’adultère. Il est considéré comme un idiot et on traite la femme de «pute», de «traitresse» et de «vendue». La fidélité conjugale est devenue un immense enjeu dans un monde caractérisé par l’effondrement total des grandes valeurs qui façonnent les hommes et les femmes de qualité.»
Xalima