Arrêté pour viol d’un bébé de 18 mois : l’odyssée de Youssou, un ancien militaire renvoyé des Casernes
Fils de militaire et lui-même incorporé dans l’Armée avant d’y être renvoyé pour vol avec violence, coups et blessures volontaires, viol d’une prostituée d’origine ghanéenne, Youssou est actuellement, dans de beaux draps.
Arrêté à Touba pour présumé viol et pédophilie commis sur la fillette de 18 mois de (son) ami, Youssou a repris ses écarts de comportements.
Ami de longue date du père de la victime avec qui, selon L’Observateur, il avait été condamné à 18 mois de prison ferme pour viol, Youssou a fait de la prison, (sa) demeure.
Enfant, écrit le journal en dépit de la rigueur d’un père dans la marée-chaussée, Youssou apprend très tôt à fumer. Fréquente les milieux interlopes. Boit de l’alcool. Et se tape les prostituées.
Devenu alcoolique, mal en point à longueur de journée, il sera renvoyé du domicile familial par son père. La terre se dérobe sous ses pieds. Il prendra en location, une chambre dans le populeux quartier de Gouye-Sombel. Ici, malgré le nouveau décor, ses mauvaises fréquentations ne changeront point.
Parfois, rapporte L’Observateur, il lui arrivait même de solliciter les enfants de ses voisins pour dit-il, les sacrifier. Plus tard auditionné par la police, même s’il a, au début, réfuté les faits, Youssou a fini par dire la vérité et toute la vérité. Néanmoins, il a invoqué le “diable” comme étant une force “invisible” qui conditionne ses actes les “abjects”.
Actusen.com
Accusé du viol du bébé de 18 mois à Thiès, puis arrêté à Touba où il s’était terré, Youssou Diène qui avait un premier temps nié les faits devant les policiers enquêteurs, a fait des aveux circonstanciés. En garde à vue au commissariat de police du 1er arrondissement, le suspect nie avoir commis cet acte ignoble et argue s’être rendu précipitamment à Touba pour un Magal. Mais des témoins assurent l’avoir vu le jour des faits escalader le mur du domicile de son ami. Acculé, il cèdé et allègue avoir été mu par le démon. Les prélèvements faits pour les besoins de l’enquête devraient finir par innocenter ou enfoncer définitivement le mis en cause.
L’Obs
