L’organisation du Mondial 2022 pose question après que plusieurs pays ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, futur pays hôte.
Le Qatar est dans la tourmente ce lundi depuis que plusieurs pays arabes ont décrété la rupture des liens diplomatiques et commerciaux avec Doha, accusé d’être complice du terrorisme islamiste. L’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Yemen, le Bahreïn et les Emirats Arabes Unis ont décidé de fermer leur espace aérien et leurs frontières terrestres et maritimes avec le Qatar «dans les 24 heures».
Cette nouvelle pourrait avoir des répercussions sur l’organisation du Mondial 2022, envisagé par les dirigeants qataris comme le point culminant d’une stratégie de rayonnement international par le sport. Rien qu’en 2017, le Qatar a prévu d’organiser 72 compétitions sportives parmi lesquelles 39 sont internationales.
La Fifa a affirmé via un communiqué «être en contact régulier avec le comité local d’organisation» de la Coupe du monde 2022, mais n’a pas commenté directement la situation diplomatique dans les pays du Golfe. Le comité d’organisation qatari et l’AFC (Confédération asiatique de football) se sont tous deux refusés à communiquer sur la situation.
Par ailleurs, la «guerre froide» entre pays arabes pourrait avoir des conséquences sur le football plus tôt que prévu : en qualifications pour le Mondial 2018, le Qatar pourrait avoir à affronter l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis en pré-barrage, à condition de terminer troisième de son groupe. Ce n’est pas le cas pour l’instant, le Qatar pointant à la dernière place, à huit points de l’Ouzbékistan.
La situation pourrait également avoir un impact sur le PSG, propriété du Qatar, via QSI et dont le sponsor principal est la compagnie aérienne émiratie Fly Emirates.