Les réactifs pour sécuriser les poches de sang ont toujours été disponibles en quantité suffisante, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui réfute ainsi toute rupture dans l’approvisionnement et toute menace dans le système de santé au Sénégal.
« Il n’y jamais eu de rupture d’approvisionnement et de menaces sur le système de santé, notamment dans les hôpitaux », lit-on dans un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui nous est parvenu. Ce département ministériel conteste ainsi toute rupture de réactifs pour sécuriser les poches de sang au Centre national de transfusion sanguine (Cnts).
Ce démenti fait ainsi suite à « des informations parues dans la presse du samedi 27 mai et dimanche 28 mai 2017 et faisant état de la « rupture de réactifs au Centre national de transfusion sanguine (Cnts) » à cause d’un retard de commande de la part de la Direction générale de la santé (Dgs) et à des lourdeurs administratives ».
Pour le Pr Saliou Diop, directeur du Cnts, « le problème est réglé depuis longtemps ». Par conséquent, « il n’y a pas de rupture de réactifs », persiste-t-il. L’on précise également que « les réactifs ont toujours été disponibles en quantité suffisante au niveau de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna). Et à ce titre, mis à la disposition du Centre national de transfusion sanguine (Cnts) pour les besoins de son fonctionnement ».
Mieux, renseigne le ministère de la Santé et de l’Action sociale, « il n’y jamais eu de rupture d’approvisionnement et de menaces sur le système de santé, notamment dans les hôpitaux ».
Dans le communiqué, il est précisé que « les fonds disponibles au Centre national de transfusion sanguine (Cnts) devaient permettre l’acquisition de poches de sang. Toutefois, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a bénéficié d’un appui financier du Fonds mondial dans le cadre du projet de renforcement du système de santé coordonné par la Direction générale de la santé qui doit servir à acquérir les réactifs.
C’est dans ce cadre que ces réactifs devaient être acquis ». Ce faisant, « il n’y a jamais eu, au Sénégal, la perte d’une seule poche de sang pour non sécurisation en raison de la non disponibilité des réactifs », clarifie-t-on dans le communiqué. (Soleil)