ELLE SURVIT À L’ATTENTAT DE MANCHESTER…CAR ELLE A MAL LU UN TEXTO DE SA MÈRE.

Charlotte Fawell, une jeune survivante de 15 ans de l’attentat de Manchester, parle de comment elle a pu s’en sortir…car elle avait mal lu un message texte de sa mère. Elle s’était trompée d’un tournant alors qu’elle quittait le Manchester Arena après le concert d’Ariana Grande.

Malheureusement, sa mère, Wendy, n’a pas eu autant de chance. Charlotte se trouvait à peine à 45 mètres de l’explosion.

« J’ai mal lu son message. Si j’avais pris la bonne porte sur la droite, je ne serais peut-être plus là aujourd’hui. Mais au lieu de ça, j’ai pris une porte sur la gauche. Je sortais quand j’ai entendu un grand « bang » et senti l’aréna trembler. Je savais que des gens étaient morts. J’ai appelé ma mère, encore et encore, espérant qu’elle était inconsciente et se réveillerait pour me répondre, mais elle ne l’a jamais fait. »

Comme tant d’autres, Charlotte est en colère envers le kamikaze. « Comment vous sentiriez-vous si vous aviez mon âge et n’ayez plus de mère ? Elle a promis de toujours être là et elle ne l’est plus, à cause de lui. »

La jeune fille d’Otley, du West Yorkshire, était au concert avec son petit ami, Lee Davies, 16 ans, dont la mère, Caroline Davies, a été sérieusement blessée pendant l’explosion. Wendy et elle étaient les meilleures amies du monde.

D’ailleurs, Caroline prend Charlotte sous son aile et l’élèvera comme sa fille.

« Je ne pourrai jamais remplacer Wendy, mais je serai toujours là pour elle. Je ferais tout pour elle et je l’aimerai comme ma propre fille. J’étais un peu comme une deuxième maman pour elle déjà. Je lui ai dit qu’elle peut vivre avec nous si elle veut, il y aura toujours de la place pour elle ici. »

Charlotte n’a appris le décès de sa mère que mercredi, mais n’a jamais perdu espoir. « Je continuais de l’appeler, je n’ai jamais abandonné. Mercredi, un détective est venu et m’a dit qu’il y avait 99 pourcent de chance que ma mère n’était plus parmi nous. J’ai éclaté en sanglots. Elle était ma meilleure amie, nous faisions tout ensemble. »

Étrangement, quelques jours avant l’attentat, Wendy a parlé à Charlotte des funérailles qu’elle aimerait avoir.

« Elle sera incinérée comme elle le souhaitait et elle voulait qu’on disperse la moitié de ses cendres dans la mer à Lyme Regis. Elle voulait que je garde l’autre moitié avec moi. Je laisserai sortir mes émotions aux funérailles, j’ai décidé d’écrire mon propre éloge et de la lire. Je sais qu’elle sera fière de moi. »

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