Pour se faire réélire, certains hommes politiques ( parfois des femmes aussi ) sont prêts à tout. Cette députée de Touba a prouvé que sa réélection dépendait plus de son charlatan Gambien que de son travail abattu au nom des Sénégalais et pour les Sénégalais durant la douzième législature. En effet, nos radars nous confient qu’elle a été arrêtée et sommée par des douaniers d’ouvrir les barriques dissimulées à l’arrière de son véhicule. La scène s’est produite non loin de la frontière Sénégalo-Gambienne.
Refusant d’obtempérer sans l’aval de son marabout momentanément injoignable au téléphone, elle a été obligée de faire une escale forcée. Son bienfaiteur lui fera savoir qu’il n’ y avait pas péril en la demeure si les barriques étaient ouvertes. À la surprise générale, il n’y avait que du »saafara » ou » eau bénite » par un féticheur ( pour ce cas-ci ).
L’histoire court déjà les foyers religieux de Touba. L’on nous signale que son objectif premier est de figurer sur les listes, passage obligé pour regagner le chemin de l’Assemblée nationale.