Le dossier du Fesman constitue un des sujets de discussions les plus passionnantes dans l’espace public avec notamment des supposés détournements. Syndiély Wade, dont le nom a été cité dans la gestion de ce festival, court un risque si on en croit aux dires de Hélène Tine, relayé par le site Ndarinfo.
Selon la députée donc, «c’est pour freiner l’engagement de son père Abdoulaye Wade aux côtés de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal que l’on parle de ce dossier à deux mois des Législatives. C’est aussi un vouloird’ emprisonner Syndiély Wade».
Lors du passage du Premier ministre Boun Abdallah Dionne et de son gouvernement devant l’hémicycle, il a été relevé le fait qu’un «député ait dit qu’il a lu dans le Net que des milliards ont été détournés lors du Fesman en 2012. Où étaient ces députés en 2012 pour réclamer une enquête parlementaire ?», se demande Hélène Tine. Toujours dans sa logique, elle se questionne par rapport au timing choisi par rapport à ce dossier: «Pourquoi attendre à quelques mois des Législatives pour parler du Fesman ?».
S’exprimant hier lors d’un meeting d’un ex camarade de l’AFP qui a rejoint les rangs de l’opposition, Hélène Tine trouve particulièrement louche la réponse du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiay qui a annoncé que l’Inspection générale d’état (IGE) travaillait sur le sujet.
