Adama Barrow a été frappé de plein fouet ce week end par le syndrome qui touche beaucoup de chefs d’Etat. Le sommeil pendant une grande rencontre.
On connaissait le « mal » facile d’accès au physique des vieux présidents, mais lui le fringant (presque) jeune homme ! Alors que 50 chefs d’Etat de pays arabes ou comptant une majorité de musulmans étaient réunis autour du roi Salmane à Djeddah en présence du président américain Donald Trump, le locataire du State House de Banjul s’est assoupi lors du discours du Yankee en chef samedi 20 mai.
Il n’existe pourtant que trois heures de décalage entre Banjul et la terre sainte d’Arabie. On sait que la climatisation est sibérienne dans les palais saoudiens, mais cela ne peut constituer une excuse d’autant que c’était là un grand moment d’Histoire, et dont on se souviendra encore longtemps.
Et pour cause : les Usa délivraient leur message au monde musulman (sans l’Iran) alors que la plupart des puissance occidentales voient en la montée de l’islamisme radical et au terrorisme qui lui est lié la principale menace à laquelle elles doivent faire face. Ou alors, -Donald Trump est loin d’être un tribun- est-ce le discours soporifique de l’américain qui a eu raison d’Adama Barrow ?
Tout compte fait, une jurisprudence le « protège ». Depuis Robert Mugabé, on sait qu’un président ne dort pas, il ferme l’oeil.
Source: lignedirecte.sn